La principale raison à cet échec est lié au fait que dans cette Opposition déjà très faible en terme de popularité, chacun veut tirer de son côté, espérant des dividendes en cas d’acceptation d’un hypothétique gouvernement de transition. Au moment où le Burundi se prépare au référendum sur l’amendement de la Constitution et aux autres défi d’importance, le manque de vision dans le chef de l’opposition radicale est très interpellant, son manque de cohésion encore très flagrante.
Ainsi ,des partis ou organisations comme le PPRD, l’Uprona et le Frodebu en ont profité pour montrer leur désaccord au projet et leurs propres dissensions internes.
Or, nulle doute que ce référendum aura lieu, avec ou sans eux.
Cette politique de la chaise vide , tout en consommant les devises de ses bailleurs, risque d’accélérer la désertion des partisans de cette Opposition radicale, ainsi que le désarroi des bailleurs qui comprendront qu’ils sont entrain d’investir à pure perte.
Par ailleurs,on se serait attendu à ce que les conclusions de cette rencontre restent confidentielles, surtout qu’elles ne pas très reluisantes, mais les organisateurs ont tenu à les rendre publiques, histoire de justifier, au moins les frais.