Emile Zola, le défenseur de Drayfus, s’il était vivant de nos jours, aurait dans un second « J’accuse », dénoncé les déclarations dernièrement propagées par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) affirmant haut et fort que 50 000 Burundais fuiront le pays en 2018 vers les pays voisins et que l’agence onusienne aura besoin d’argent pour subvenir aux besoins de ces derniers. Quelle malheureuse et triste prophétie contre un pays où la population jouit pleinement de la paix et de la sécurité ! Choisir le moment où au Burundi, les gens vaquent librement, de jour comme de nuit, à leurs propres activités quotidiennes et vespérales, pour propager des propos aussi irresponsables qu’irréfléchis, ne peut que nous amener légitimement à nous interroger sur les véritables motivations du HCR, dont le Burundi n’attend qu’une position pas va-t-en guerre qui l’honore, accroît sa crédibilité, sa dignité, sa fiabilité, sa réputation et sa responsabilité au sein des pays membres de l’Onu.
Emile Zola, le défenseur de Drayfus, s’il était vivant de nos jours, aurait dans un second « J’accuse », dénoncé les déclarations dernièrement propagées par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) affirmant haut et fort que 50 000 Burundais fuiront le pays en 2018 vers les pays voisins et que l’agence onusienne aura besoin d’argent pour subvenir aux besoins de ces derniers. Quelle malheureuse et triste prophétie contre un pays où la population jouit pleinement de la paix et de la sécurité ! Choisir le moment où au Burundi, les gens vaquent librement, de jour comme de nuit, à leurs propres activités quotidiennes et vespérales, pour propager des propos aussi irresponsables qu’irréfléchis, ne peut que nous amener légitimement à nous interroger sur les véritables motivations du HCR, dont le Burundi n’attend qu’une position pas va-t-en guerre qui l’honore, accroît sa crédibilité, sa dignité, sa fiabilité, sa réputation et sa responsabilité au sein des pays membres de l’Onu.
Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés aurait-il déjà oublié que dans son message du Nouvel An 2018, le président de la République Pierre Nkurunziza a clairement indiqué que 215 000 réfugiés burundais ont déjà regagné volontairement et librement leurs pays natal, et qu’environ 40 000 autres se sont déjà fait enregistrer pour rentrer librement et volontairement, encouragés et rassurés par l’évolution positive de la situation sociopolitique au Burundi ? Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés aurait- déjà oublié qu’à l’issue de l’audience à la présidence de la république du Burundi, le 9 septembre 2016, l’Administrateur représentant le Burundi à la Banque mondiale, Louis René Larose a fait savoir que « le Burundi est un pays digne d’être soutenu si on tient compte de ses réalisations et de la paix qui est une réalité. Nous pouvons le témoigner par notre visite sur terrain » ? Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés aurait-il déjà oublié que du 23 au 27 novembre 2016, une délégation du Parlement panafricain a effectué une mission au Burundi pour se rendre compte par elle-même de la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans notre pays, et qu’elle a noté avec satisfaction les avancées positives obtenues en matière de paix et de sécurité ? Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés aurait-il déjà oublié que du 25 au 26 février 2016, une mission d’information sur la situation politique et sécuritaire a été effectuée par les chefs d’Etats et de Gouvernement mandatés par l’Union africaine, et que ces derniers ont regagné leurs pays respectifs, réjouis de la situation de paix et de sécurité qui prévaut dans notre pays ?
Enfin, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés aurait-il déjà oublié que les pays membres du Comesa ont porté leur choix sur le Burundi, pour abriter, au mois d’avril prochain, un sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement, en raison de la paix et de la sécurité qui sont une réalité tangible dans notre pays ?Présent dans notre pays depuis plusieurs années et suivant de près ce qui, à l’heure actuelle, est en train d’être fait pour consolider la paix et la sécurité, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés devrait plutôt donner un contenu réel à ses opérations humanitaires au lieu de déclarer n’importe quoi.
Louis Kwamwenubusa, http://www.ppbdi.com