
Une décision prise « unilatéralement »
Quelle est la situation économique du pays?
À ce titre, Édouard Bizimana juge que « cette classification ne reflète pas la réalité. Le problème réside dans le fait que ces organisations internationales ont une approche strictement financière, ce qui fosse leur évaluation de l’économie réelle du pays. Il y a lieu de noter que le Burundi, qui n’importe pratiquement aucune denrée alimentaire, est arrivé à se suffire et à nourrir correctement sa population avec sa production nationale qui arrive à générer des excédents en maïs et prochainement en riz. Il en va de même pour le système de santé, l’école, l’eau potable et le logement ».
Quid des enjeux géostratégiques?
Au cœur de la géopolitique des terres rares?
Et de conclure que « le pays est ouvert à tous les partenariats avec tous les pays du monde sans aucune exclusivité, à une condition: le respect des intérêts vitaux et des droits fondamentaux du peuple burundais qui veut une vie digne et prospère pour les générations futures. Dans ce cadre, le Burundi est engagé avec ses voisins, dont la République démocratique du Congo et le Rwanda, pour régler définitivement le problème des groupes armés et des réfugiés. Aucun pays de la région des Grands Lacs n’a intérêt à ce que cette situation perdure et continue à bloquer leur développement ».