Au cours de cette audience, les échanges ont également porté sur l’état des lieux des relations entre le Burundi et le FMI, « des relations qui datent de logements et qui restent au beau fixe » a affirmé Madame Mame Astou Diouf qui révèle un engagement financier du FMI pour soutenir le gouvernement Burundais dans son effort de réformer la politique macroéconomique afin de pouvoir l’adapter au contexte du pays, ce qui permettra la stabilité et le développement économique.
De son côté, le Président de la République a salué cet engagement manifeste du FMI à rester aux côtés du Burundi et à soutenir les réformes du gouvernement responsable et laborieux. Il a évoqué à cet effet l’importance du soutien au développement du capital humain par l’autonomisation des jeunes et femmes, l’amélioration du système éducatif, la santé de la population, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption.
Son Excellence Evariste Ndayishimiye évoque également l’engagement de l’Etat à soutenir les petites entreprises de transformation des produits locaux, l’encadrement des sociétés paraétatiques qui n’étaient pas dorénavant bien contrôlées et qui travaillaient comme des entreprises privées, le soutien du secteur privé afin d’avoir accès aux crédits, ce qui permettra l’industrialisation des produits locaux,…
La Présidence