Il a également souligné qu’un grand nombre d’enfants africains fréquente l’école avec un estomac vide ce qui freine pour eux leurs capacités d’apprentissage.

Le ministre en charge de l’éducation nationale, François Havyarimana qui a représenté le Gouvernement du Burundi a indiqué que ce programme de cantines scolaires a joué un rôle important dans la réduction des effectifs des cas d’abandons scolaires et a contribué à l’amélioration des prestations dans les écoles.

L’ organisation de la journée africaine de l’alimentation scolaire 2024 au Burundi, sera une occasion de poursuivre le plaidoyer par un engagement de haut niveau, avec des représentants de l’UA, des gouvernements africains, des partenaires au développement et des administrations locales.

Le but est de mobiliser un soutien et des investissements supplémentaires pour une mise en œuvre réussie, des programmes nationaux d’alimentation scolaire, a précisé François Havyarimana.

Le ministre en charge de l’éducation nationale a fait savoir que pour faire de l’alimentation scolaire une réalité dans les établissements scolaires, il revient en premier lieu aux parents de s’en approprier. “Nous avons l’obligation de tous faire pour que nos enfants bénéficient d’un repas sain et nutritif à l’école si nous voulons améliorer leur performance “, a cité le Ministre de l’éducation nationale.

Au cours des sessions, il a été démontré que l’accès à l’alimentation scolaire basée sur les achats locaux présente un investissement vital dans l’avenir des personnes car cela va permettre de lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition, l’augmentation de la production agricole mais également la réduction de la pauvreté au niveau des communautés grâce aux développement des économies locales, a conclu le Ministre François Havyarimana.