Le Ministre se réjouit de ces résultats parce qu’au départ, on était habitué à ce qu’on puisse développer ces semences hybrides dans la plaine de l’Imbo et dans les provinces à moyenne et haute altitude, on avait des variétés qui ne pouvaient pas dépasser une récolte de 4 tonnes par hectare. Les provinces comme Gitega, Karusi, Muyinga, Kirundo vont bientôt elles aussi bénéficier des semences hybrides de haute qualité, a ajouté le Ministre. « Ce qui est aussi surprenant d’une manière positive, c’est que nous avons constaté que les parents de ces semences sont identifiés au Burundi », s’est étonné le ministre en charge de l’agriculture. Pour le Ministre, c’est un ouf de soulagement pour le pays car il dépensait beaucoup de moyens pour importer ces semences de riz de l’étranger.
Le Ministre en charge de l’agriculture a remercié les techniciens agronomes chinois qui ont contribué efficacement à l’introduction de ces semences au Burundi et a affirmé que ces semences résistent aux maladies, ce qui montre aussi la durabilité de ces derniers.
Le Ministre de l’agriculture Prosper Dodiko a demandé à l’ONSS et l’ISABU de procéder rapidement à l’homologation de ces variétés afin de commencer la multiplication à grande échelle, pour les mettre à la disposition des agriculteurs.
Le Ministre de l’agriculture a enfin signalé que le pays est en train de développer un grand projet avec les techniciens agricoles chinois où ils vont mettre en place un centre professionnel de production et de multiplication des semences hybrides de maïs et de riz dans la plaine de l’Imbo.