Un projet pilote qui inaugure une nouvelle ère pour l’agriculture burundaise, avec des perspectives de développement à long terme.
Bujumbura, c’était le vendredi le 9 aout 2024. Dans une initiative inédite, l’Organisation Internationale Burundi Diaspora Forum, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, a procédé à la distribution de motoculteurs aux coopératives agricoles du pays. Ce projet, qui se veut pionnier, marque une étape cruciale dans la modernisation de l’agriculture au Burundi, tout en s’inscrivant dans la vision stratégique du pays de devenir une nation émergente d’ici 2040 et un pays développé en 2060.
L’agriculture burundaise, pilier de l’économie nationale, est depuis longtemps confrontée à des défis structurels, notamment l’usage limité de technologies modernes. Ce constat a conduit le Burundi Diaspora Forum à concevoir un projet ambitieux visant à équiper les coopératives agricoles de motoculteurs, outils essentiels pour accroître la productivité agricole et améliorer les conditions de vie des agriculteurs.
Un Projet Pilote qui fait ses preuves.
Ce projet pilote, une première au Burundi, a été conçu pour tester l’impact de l’introduction de ces motoculteurs dans un environnement où l’agriculture mécanisée est encore peu développée. Les coopératives sélectionnées pour recevoir ces équipements ont été rigoureusement choisies en fonction de leur capacité à gérer efficacement ces outils et à fournir des données précises sur leur utilisation. Ces coopératives ont été choisies dans toutes les provinces du Pays.(voir listes des coopératives). Ces données permettront une évaluation détaillée des bénéfices apportés par la mécanisation agricole, afin de justifier une potentielle extension du projet à l’échelle nationale.
Les défis et la détermination.
Cependant, le projet n’a pas été sans obstacles. Plusieurs parties prenantes ont exprimé leur scepticisme et certains ont activement tenté de freiner sa réalisation. Malgré cela, la volonté inébranlable de M. Diomède Richard Misigaro, une figure clé du Burundi Diaspora Forum, a permis de surmonter ces oppositions. Grâce à son leadership et à sa vision, le projet est aujourd’hui une réalité concrète, qui pourrait marquer un tournant décisif dans le secteur agricole burundais et dans l’utilisation de cette motoculteur appelée communément la houe moderne de montagnes.
Une Cérémonie Officielle Marquante.
La remise officielle des motoculteurs s’est déroulée récemment en présence du ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage ( MINEAGRIE) S.E Prosper DODIKO, qui a salué l’initiative comme un exemple à suivre pour d’autres projets de développement. À la vue de l’importance de cet événement, plusieurs personnalités, initialement conviées à la cérémonie principalement les gérants des coopératives sélectionnées, et leur différents DEPEAE sans oublier les différents techniciens agricoles ont en grande majorité’ répondu présents. Une raison de plus de saluer ce projet qui surement va affecter positivement le secteur agricole pour beaucoup d’années à venir.
Un Impact Durable.
L’introduction de ces motoculteurs pourrait transformer le paysage agricole burundais en rendant les pratiques agricoles plus efficaces et en augmentant les rendements. Ce projets’aligne parfaitement avec les objectifs nationaux de développement durable, et pourrait bien être l’étincelle qui allumera un mouvement plus large de modernisation agricole dans le pays. Le Burundi Diaspora Forum, à travers ce projet innovant, montre que la diaspora burundaise peut jouer un rôle crucial dans le développement du pays. En investissant dans l’agriculture, secteur clé de l’économie, l’organisation contribue non seulement à améliorer les conditions de vie des agriculteurs, mais aussi à poser les bases d’un Burundi plus moderne et prospère.
Ce projet pilote, s’il est couronné de succès, pourrait devenir un modèle pour d’autres initiatives similaires, non seulement au Burundi, mais aussi dans d’autres pays en développement.
Cette initiative louable est à saluer surtout qu’elle s’inscrit dans la logique actuelle d’autosuffisance et d’indépendance alimentaire. C’est aussi une invitation a’ ceux la’ qui pensent toujours à ce qu’ils peuvent gagner en lieu et place de ce que leur pays peut gagner par leur vision qui impacte le secteur tant public que prive’.
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Par : Richard Burikukiye