Le Ministre de l’éducation nationale répond aux questions des sénateurs 

Le Ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique François Havyarimana, était l’invité au Sénat à Gitega, mardi 24 septembre 2024, pour répondre aux questions orales avec débat, sur les préoccupations des sénateurs en rapport avec les défis qui hantent le secteur de l’éducation nationale.
Par rapport aux préoccupations des sénateurs, le ministre en charge de l’éducation nationale a fait savoir que le secteur de l’éducation fait face à l’insuffisance des enseignants, de matériels didactiques, certains enseignants non qualifiés, à l’insuffisance des salles de classe et aux effectifs très élevés dans les classes.

En ce qui concerne la résolution de la question en rapport avec l’insuffisance des enseignants, le Ministre François Havyarimana a fait savoir qu’il y a encore à faire car cette année scolaire, l’Etat compte engager 630 nouveaux enseignants, alors que le ministère en charge de l’éducation nationale a besoin de 1200 enseignants sur tout le territoire du Burundi.

Au moment où il s’observe la baisse du niveau d’apprentissage dans les écoles, le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique a indiqué que cette situation est le résultat des guerres qu’a connues le Burundi. Les élèves avançaient de classe alors qu’ils n’ont pas réussi, a ajouté le ministre.
François Havyarimana a expliqué que ces élèves de l’époque des guerres au Burundi sont aujourd’hui sur le terrain comme des enseignants.

La baisse du niveau d’apprentissage se remarque aussi dans les universités. Le Ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique a souligné que cette baisse est due aussi à l’insuffisance des professeurs, au manque de moyens pour la recherche ainsi qu’aux laboratoires qui ne sont pas équipés.

Les sénateurs ont demandé au ministre de l’éducation nationale de tout faire pour assurer aux étudiants des universités du Burundi, les bonnes conditions d’étude, surtout en construisant des homes et des restaurants.

Pour le ministre, le gouvernement essaie de tout faire, mais il est limité par les moyens financiers. Pour résoudre ce problème, le ministre a appelé les hommes d’affaires à investir dans ce domaine, et construire des infrastructures pour loger et nourrir les étudiants.

A la fin de la séance, le Président du Sénat Emmanuel Sinzohagera a remercié le ministre pour avoir bien répondu aux questions des sénateurs et donné des éclaircissements à leurs préoccupations, en rapport avec les défis qui hantent le secteur de l’éducation.

Il a signifié que l’éducation nationale occupe une place prépondérante dans la vie du pays et demande beaucoup de moyens.

Il a demandé à tout un chacun de contribuer pour assurer la bonne marche du secteur éducatif au Burundi.

 
Par HAKIZIMANA Placide