Par exemple, le PAEEJ propose des formations et un encadrement dans la gestion d’entreprises pour que les jeunes puissent se lancer dans des projets viables et durables. La BIJE quant à elle, propose des financements et un accompagnement pour l’exportation des produits locaux selon les normes internationales. Ce qui montre une volonté réelle du gouvernement de transformer les défis économiques en opportunités de croissance pour les jeunes.
« Ce forum a ainsi permis de souligner la collaboration nécessaire avec des partenaires comme le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), qui soutient des programmes visant à renforcer l’entrepreneuriat et l’autonomisation économique pour un avenir plus inclusif, afin d’arriver à contribuer à la réalisation de la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060 », a insisté Jean Claude Nduwayo.
Selon le Directeur général de l’OBEM, ces interventions témoignent d’une vision ambitieuse du gouvernement, pour créer un environnement favorable à l’emploi des jeunes burundais et pour promouvoir une culture entrepreneuriale, qui valorise l’innovation et la création de valeurs locales.
Malgré ces efforts, plusieurs défis subsistent, a-t-il dit. Il s’agit notamment du financement qui reste un obstacle majeur, car de nombreux jeunes entrepreneurs rencontrent des difficultés à obtenir des crédits auprès des banques commerciales. En outre, les jeunes manquent souvent de garanties et de ressources pour maintenir leurs projets sur le long terme, ce qui met en péril la durabilité des entreprises créées.
Le manque d’accès aux marchés internationaux ainsi que le faible niveau de compétences en gestion et en innovation, sont également des défis qui freinent l’essor entrepreneurial des jeunes burundais, selon le Directeur général de l’OBEM.
Les participants à ce forum ont également reconnu que le Burundi dispose d’un potentiel important pour développer l’entrepreneuriat des jeunes, soutenu par des programmes innovants et des formations ciblées. Cependant, ils ont souligné que pour maximiser l’impact de ces initiatives, des réformes structurelles et un soutien accru aux jeunes entrepreneurs sont nécessaires.
Et de préciser qu’en surmontant les obstacles existants, le pays pourra exploiter au mieux le dynamisme de sa jeunesse, contribuant ainsi à un développement économique plus inclusif et durable.