Atelier de Sensibilisation sur la réglementation de l’EAC sur le transport

Le Ministère des Affaires de la Communauté Est Africaine, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, a organisé du 27 au 28 novembre 2024, en province de Gitega, un Atelier de Sensibilisation des Parties Prenantes de la
Réglementation de la Communauté Est Africaine sur le Transport Routier.

L’objectif principal de cet atelier organisé par le ministère ayant les affaires de la communauté Est Africaine dans ses attributions était de sensibiliser les Parties Prenantes, de la réglementation de la Communauté Est Africaine sur le transport routier.

Il s’agit de: Mettre les Parties Prenantes au courant du contenu de la réglementation régionale de la Communauté Est Africaine sur le transport routier, pour amener les parties prenantes à comprendre la nécessité d’accélérer la mise
en œuvre de la réglementation communautaire surtout l’article 89 du traité établissant la communauté de l’Afrique de l’Est . Cet article en son premier alinéa stipule que la mise en application du réglementation en rapport avec le transport routier dans le pays de l’EAC doit être identique dans tous les pays membres de l’EAC.

Lors de l’atelier, les participants ont signalé que les burundais responsables des camions de transport ignorent cette loi raison pour laquelle ils sont souvent exposés aux sanctions liées au tonnage et au code de la route.
Par rapport au paiement de dix dollars par kilomètre pour l’entretien des routes, les participants ont fait savoir que le Burundi est dans une situation de perte et ne sera pas à mesure d’entretenir les routes endommagées par ces camions.

Par rapport à cette question, Jean Nduwimana le directeur général des infrastructures publiques au ministère ayant les affaires de l’EAC dans ses attributions a fait savoir que le Burundi a demandé qu’il y ait des études pour comparer le coût de construction de la route de dix kilomètres au Burundi et en Tanzanie afin qu’il y ait équité entre les pays membres de l’EAC.

Les participants ont souhaité que les hautes autorités s’y impliquent davantage pour protéger les burundais qui sont victimes de cette situation.

 
Par HAKIZIMANA Placide