Burundi/Education : Passation de l’examen d’Etat donnant accès à l’enseignement supérieur ( Source : ABP)

Burundi/Education : Passation de l’examen d’Etat donnant accès à l’enseignement supérieur ( Source : ABP)

Bujumbura, 22 juillet :L’Examen d’Etat (Ex-Etat), qui donne accès à l’enseignement supérieur, a commencé ce lundi dans les différents centres de passation établis à travers tout le pays et dans un centre de passation au Kenya, a-t-on appris de source officielle. Dans les centres de passation de Bujumbura visités par l’ABP, la première journée de l’Ex-Etat s’est déroulée sans incident majeur. Au centre du lycée du lac Tanganyika I, l’examen a commencé avec un retard de plus d’une heure. Les candidats ne se sont pas présentés à temps. L’appel et l’organisation des places dans les salles ont duré longtemps, a expliqué le directeur du centre de passation, M. fabien Nahimana, précisant que sur 629 candidats figurant sur les listes provisoires, seuls 553 candidats remplissaient les conditions pour passer l’Ex-Etat, les autres n’ayant pas obtenu le diplôme de l’école, qui est une condition sine qua none pour accéder à l’Ex-Etat.

Au centre de passation du lycée du Lac Tanganyika II, où étaient attendus 631 candidats, 13 candidats dont un qui a abandonné l’école au cours de l’année ne se sont pas présentés. Les copies des épreuves des candidats de la section « Banque et Assurances » de l’Institut commercial de Bujumbura (ICB), sont arrivés avec un retard. La passation a commencé avec un certain retard qui devait être récupéré selon la responsable de ce centre, Mme Caritas Kazage, qui a précisé qu’à part cela, tout se passait comme prévu.

Les candidats étaient concentrés sur les épreuves, certains tentant de travailler vite pour aller jeter un coup d’oeil sur les notes de cours avant de passer à l’examen suivant. « Les questions posées dans l’examen d’Anglais que nous venons de faire portent sur la matière vue en classe », a indiqué Adrey N, à la sortie de la salle d’examen, se pressant de préparer l’épreuve suivante, étant donné que les candidats de la section économique devaient passer deux épreuves. Maxime N de l’ICB, qui venait de terminer l’épreuve de comptabilité générale, estime également que les questions posées portaient sur la matière vue en classe.

A Makamba (sud), plus de 1.400 candidats finalistes des humanités tant générales que techniques sont, depuis ce lundi, en train de passer l’examen d’Etat leur permettant d’accéder à l’enseignement supérieur. Cet examen d’envergure nationale se déroule dans deux centres, l’un situé dans les enceintes du lycée de Makamba et l’autre dans les enceintes du lycée communal de Makamba. Au lycée communal de Makamba où les candidats étaient autour de 633, les épreuves ont démarré vers 11 heures. Au lycée de Makamba où les candidats s’élevaient à 819, les épreuves ont démarré avec un grand retard, car le signal de départ a été donné vers 12 heures. La grande salle de ce lycée n’a pas pu contenir tous les candidats. Les responsables de l’école ont dû recourir à un réfectoire qui a accueilli les candidats qui avaient manqué de place. Dans ces deux centres, le retard enregistré a été dû en grande partie à l’appel et à l’installation des candidats, et la distribution des copies et des questionnaires qui ont pris un temps relativement long.

Quelques absents ont été enregistrés dans les deux centres et certains autodidactes n’ont pas été autorisés à passer l’examen, car leurs noms ne figuraient pas sur les listes envoyées par le ministère de tutelle, en même temps que les épreuves. Cet examen d’Etat se déroule sous la supervision de deux présidents assistés par leurs adjoints, tous nommés par le ministre ayant l’enseignement secondaire dans ses attributions. Les directeurs et les préfets des études des écoles concernées par l’examen deviennent automatiquement des surveillants. En dehors des sections Lettres Modernes, Scientifique B, Scientifique A et Normale, il existe d’autres filières qui ont présenté leurs candidats à l’examen d’Etat comme les sections d’Agriculture, Eau et Forêt ; Technologie des industries agro-alimentaires ; Electricité industrielle ; Gestion et comptabilité et la filière des techniciens médicaux.