Economie: combler le déficit budgétaire au Burundi

Economie: combler le déficit budgétaire au Burundi
(PANA 22/07/14)

De nouvelles taxes pour combler le déficit budgétaire au Burundi – Le projet de loi portant fixation du budget général révisé de la république du Burundi, pour l’exercice 2014, prévoit de nouveaux impôts et taxes à introduire dans le système économique national, ainsi que l’augmentation de ceux qui existaient déjà pour corriger les prévisions de la loi des finances initiales en recettes et en dépenses dont les premières estimations ont montré une baisse de l’ordre de 44 milliards de francs burundais (près de 40 millions de dollars us), a-t-on appris de source officielle à Bujumbura.

Selon un communiqué de presse émanant du Secrétariat général du gouvernement, la baisse des recettes est consécutive à la mise en œuvre d’une nouvelle loi relative à l’impôt sur le revenu qui prévoit que les entreprises qui n’ont pas réalisé des bénéfices ne paient pas d’impôts.

«Or, plusieurs entreprises ont déclaré qu’elles n’avaient pas réalisé de bénéfice au premier semestre de 2014 », peut-on toujours lire dans le texte du communiqué.

Par ailleurs, cette loi a ramené l’impôt sur le revenu de 35 à 30%, explique-t-on toujours de la même source officielle.

L’autre raison officielle de la baisse des recettes est liée au fait que des appuis budgétaires qui avaient été promis par des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux du Burundi n’ont pas encore été débloqués.

Pour combler ce déficit par rapport aux prévisions initiales, le gouvernement du Burundi envisage des mesures fiscales et budgétaires qui vont frapper des produits « non essentiels » pour la population.

Le budget initial de l’Etat burundais pour l’exercice 2014 avait été plafonné à un record inédit de quelque 1.403 milliards de francs burundais (un peu plus de 909,8 millions de dollars us), soit une augmentation de 2,5% par rapport au budget de l’exercice précédent.

Le même budget devait soutenir les secteurs prioritaires de l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et le social.