Le Ministre burundais des Droits de la personne humaine Martin Nivyabandi, rejette le contenu du rapport oral présenté mercredi 27 juin 2018, devant le conseil des Droits de l’Homme par la commission d’enquête sur le Burundi.
Le Ministre des Droits de la personne humaine, Martin Nivyabandi a fait savoir que le rapport a été présenté par Doudou Diène, Président de cette commission d’enquête.
Il a précisé que le Gouvernement du Burundi a eu le temps de rejeter l’existence de cette dernière puisque le conseil des Droit de l’homme lui avait confié des missions d’un procureur. Martin Nivyabandi a indiqué que ce n’est pas dans les prérogatives du conseil des Droit de l’Homme de lui confier une telle mission.
Le Ministre Martin Nivyabandi a précisé que c’est une commission à la solde de l’Union Européenne et ses alliés. Selon Martin Nivyabandi, le Gouvernement du Burundi a déjà eu l’occasion de rejeter le rapport oral en septembre 2017, le 1er rapport ayant été présenté en mars.
Martin Nivyabandi a indiqué qu’il a saisit cette occasion encore une fois pour rejeter les conclusions de ce rapport qui ne font que ternir l’image du pays. Et d’ajouter que c’est la même rhétorique où cette commission cherche à incriminer les autorités burundaises y compris le Président de la République l’accusant de détenir des cachots illégaux. Ce rapport accuse également les membres de la ligues des jeunes Imbonerakure du parti au pouvoir; selon ces deux rapports, ces jeunes ne font que violer les Droits de l’Homme.
Le Ministre des Droits de la personne humaine a aussi ajouté que les rapports de la commission d’enquête sur le Burundi présentent des chiffres fallacieux sur la situation humanitaire où ils prétendent que les libertés publiques sont violées alors que la réalité sur terrain contredit le contenu de ces rapports.
Jeudi, le 28/06/2018 par NININAHAZWE Gaudiose , http://www.rtnb.bi/fr/