Le diplomate burundais invité au prestigieux Forum EuropAfrica Investment à Bruxelles.
Bruxelles, 18 septembre 2025 – Son Excellence l’Ambassadeur du Burundi à Bruxelles, ThérenceNtahiraja, figure respectée du corps diplomatique accrédité à Bruxelles, participera du 26 au 29 septembre au Forum de CredassurConnect pour EuropAfrica Investment au prestigieux Palais d’Egmont à Bruxelles. Le diplomate burundais interviendra comme panéliste lors d’une session stratégique consacrée à la diplomatie internationale, avec un focus particulier sur les infrastructures panafricaines comme leviers diplomatiques.
Un panel au cœur des enjeux continentaux
L’Ambassadeur Ntahiraja abordera les questions cruciales des infrastructures panafricaines dans trois secteurs clés : les routes, l’énergie et le numérique. Cette intervention s’inscrit dans une dynamique continentale où les infrastructures deviennent des instruments de soft power et de coopération régionale.
Le diplomate burundais dispose d’un atout majeur : pouvoir s’appuyer sur le bilan exemplaire de Son Excellence le Président Evariste Ndayishimiye en matière d’infrastructures depuis 2020. Un bilan qui rayonne bien au-delà des frontières nationales et qui positionne le Burundi comme un modèle de développement infrastructurel en Afrique de l’Est.
Le modèle Ndayishimiye : une référence en matière d’infrastructures
Depuis son accession au pouvoir en 2020, le Président Ndayishimiye a transformé le paysage infrastructurel burundais avec une vision claire et des réalisations concrètes.
Dans le secteur énergétique, le Burundi a franchi des étapes décisives vers l’autosuffisance. L’inauguration de la Centrale solaire de Mubuga marque l’engagement du pays dans les énergies renouvelables, tandis que les barrages hydrauliques déjà opérationnels témoignent d’une stratégie énergétique diversifiée et durable. Le taux de raccordement électrique de 95% atteint à Bujumbura et Gitega illustre une politique d’électrification urbaine exemplaire.
L’infrastructure industrielle a connu une révolution avec l’inauguration de l’usine Fabrimetal, capable de produire 120 tonnes de fer à béton par jour. Cette réalisation s’inscrit dans la vision présidentielle de créer « une industrie qui va transformer le fer et le marbre », permettant au gouvernement de « construire des écoles, des hôpitaux et des routes modernes partout où ils sont nécessaires ».
Une vision qui dépasse les frontières
La modernisation du Port de Bujumbura, officiellement réceptionnée en octobre 2024, illustre parfaitement comment les infrastructures nationales deviennent des catalyseurs de développement régional. Ce port moderne renforce la position géostratégique du Burundi dans la région des Grands Lacs et facilite les échanges commerciaux transfrontaliers.
Le projet tripartite de chemin de fer à écartement standard électrifiédémontre l’engagement du Burundi dans les infrastructures de transport continentales, véritables artères de l’intégration africaine. Ce chemin de fer reliant le Burundi à la Tanzanie est un projet de ligne ferroviaire à écartement standard de 282 km, reliant Uvinza en Tanzanie à Musongati au Burundi. Le lancement des travaux a eu lieu le 16 août 2025.
Le Projet hydroélectrique tripartite Ruzizi III qui est un projet régional mené par la RDC, le Burundi et le Rwanda, visant à construire une centrale de 206 MW sur la rivière Ruzizi pour fournir de l’électricité abordable, réduire le déficit énergétique et soutenir le développement économique des trois pays dans le cadre d’un partenariat public-privé. Ce projet bénéficie du soutien de partenaires financiers internationaux.
Une diplomatie des infrastructures sanitaires
L’ambitieux programme hospitalier initié par le Président Ndayishimiye, visant à doter chaque commune d’un hôpital, transcende les enjeux nationaux. Cette approche méthodique du développement sanitaire pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains confrontés aux mêmes défis d’accès aux soins.
Le Programme d’Autonomisation : un levier de développement
La modernisation du Programme d’Autonomisation Economique et d’Emploi des Jeunes (PAEEJ) annoncée par le Président témoigne d’une approche inclusive du développement infrastructurel, où les infrastructures socio-économiques deviennent des outils d’émancipation et de création d’emplois.
Vision 2040-2060 : le Burundi, futur hub continental
La vision de transformer le Burundi en marché émergent d’ici 2040 et en pays développé d’ici 2060 positionne le pays comme un acteur majeur du développement africain. Cette ambition, soutenue par des réalisations concrètes, fait du Burundi un partenaire privilégié pour les investisseurs européens et africains.
Un ambassadeur armé pour le débat
Fort de ce bilan impressionnant, l’Ambassadeur Ntahiraja disposera d’arguments solides pour démontrer comment les infrastructures peuvent servir de ponts diplomatiques entre l’Europe et l’Afrique. Le modèle burundais, avec ses réussites dans l’énergie, l’industrie, les transports et la santé, illustre parfaitement comment un pays peut transformer ses infrastructures en instruments de rayonnement régional et continental.
Le Forum EuropAfrica Investment trouvera dans l’intervention de l’Ambassadeur Ntahiraja une illustration concrète de la manière dont la diplomatie des infrastructures peut catalyser les partenariats euro-africains et contribuer à l’émergence d’un continent africain interconnecté et prospère.
Cette participation s’annonce comme une vitrine exceptionnelle pour présenter le « miracle infrastructurel burundais » et inspirer d’autres initiatives continentales, confirmant la position du Burundi comme un laboratoire d’innovation en matière de développement infrastructurel en Afrique.
Par
Marie-Jeanne Birori