Le Président de la République du Burundi Pierre Nkurunziza continue d’organiser des séances de moralisation de la société à l’intention des différentes catégories de la population.
Vendredi 13 juillet 2018, pour la 5ème fois, il était en Commune Mukaza de la Mairie de Bujumbura où il a organisé cette séance à l’intention des natifs de cette commune.
Après cette séance tenue à huis-clos, Alain Diomède Nzeyimana, Porte-parole adjoint du Président de la République a dit que le Chef de l’Etat a félicité les citadins de la Marie de Bujumbura pour l’initiative de former des coopératives au niveau des zones, des communes et de la mairie en général.
Selon Alain Diomède Nzeyimana, il les a aussi félicités pour la façon dont ils ont respecté tout le processus électoral autour du référendum. Pour cette raison, le Président de la République a proclamé que désormais la ville de Bujumbura va bientôt être bénie.
D’après le Porte-parole adjoint du Président de la République, dans cette séance de moralisation, deux conseillers principaux du Président ont aussi donné des cours concernant la néo colonisation et l’impérialisme.
En ce qui concerne la culture et la tradition burundaise, on a rappelé que les citadins devraient comprendre que dans le passé il y avait un comportement d’un vrai burundais que l’on devrait aussi respecter. L’exemple donné était la façon de prononcer un discours traditionnel lors des festivités comme celle de mariage.
Comme l’a dit le Porte-parole adjoint du Président de la République, le Chef de l’Etat a rappelé quelques contenus du message à la nation du 1er juillet 2018, jour de commémoration du 56ème anniversaire de l’indépendance. Il a mentionné les signes vitaux du royaume qui continuent à caractériser la République burundaise. C’est notamment la tête du lion, les étoiles à six sommets et la lance.
Pierre Nkurunziza a rappelé aux burundais qu’il faut comprendre que personne ne peut aimer les enfants plus que leurs parents et que ce qui est dit pendant la moralisation de la société devrait être transmis aux enfants. « Les burundais devraient penser à construire leur pays parce que même s’ils échouent à un certain pourcentage, il faudrait que leurs enfants puissent le faire dans l’avenir », a précisé le Président de la République.