Conduite par le président du Conseil des Etats de la république du Soudan, Sulinam Adam Wanesee, une délégation du Forum parlementaire de la Conférence internationale des pays de la région des Grands lacs (CIRGL) vient de séjourner au Burundi, où sa mission consistait essentiellement à évaluer la situation sécuritaire et humanitaire prévalant dans notre pays pour, ensuite, rédiger un rapport à soumettre aux chefs d’Etat dont le sommet est attendu au mois de décembre prochain, à Brazzaville, la capitale congolaise. Pendant son séjour, la délégation a eu des entretiens qualifiés, par elle, de riches, d’intéressants et de rassurants, avec différents responsables au niveau exécutif, législatif, sécuritaire et humanitaire, sans oublier ceux des partis politiques, de la société civile, des confessions religieuses ainsi que les ambassadeurs des pays membres du Forum accrédités à Bujumbura avant d’être reçue, en audience par le président de la République Pierre Nkurunziza.
Pendant son séjour dans notre pays, le retour de plusieurs réfugiés burundais en provenance de la Tanzanie était signalé à l’est du Burundi, montrant ainsi à la délégation du Forum parlementaire de la CIRGL et à la face du monde que les avancées déjà réalisées au Burundi en matière sociopolitique sont satisfaisantes ; mettant ainsi en pièces tous les rapports mensongers et insultants sur le Burundi émanant des milieux aux desseins malsains n’ayant qu’un rêve, celui d’un Burundi qui marcherait toujours à reculons, loin d’un développement national intégral. C’est, confortée par les entretiens qu’elle a eus pendant son séjour dans notre pays, que la délégation du Forum parlementaire de la CIRGL a terminé sa mission, convaincue que les informations obtenues reflètent toutes, la réalité, celle d’ un Burundi où la situation socio-politique s’est nettement améliorée ; où les gens sont libres de vaquer, de nuit comme de jour, à leurs activités en toute sérénité ; où des touristes venant de tous les coins du monde arrivent ; où des délégations étrangères se succèdent les unes aux autres ; où les rapatriés burundais retrouvent leurs biens et les leurs ; où la démocratie n’est pas la négation des règles de la légalité et de la dignité humaine ; où le peuple burundais doté d’une nouvelle Constitution n’émanant que de sa seule volonté souveraine est aujourd’hui politiquement mûr, 56 ans après son indépendance.
La délégation du Forum parlementaire de la CIRGL vient ainsi de s’ajouter à une longue liste d’autres délégations étrangères venues dans notre pays pour s’enquérir de la situation de paix et de sécurité y prévalant, et qui sont reparties après avoir noté avec satisfaction que l’évolution sociopolitique se présentait bien au Burundi. Il nous plaît de vous rappeler que nous avons déjà eu l’occasion de vous en parler dans nos éditoriaux antérieurs, la source demeurant le message du Parlement de la république du Burundi paru dans Le Renouveau du Burundi le mardi 28 février 2017. D’autres délégations étrangères ont naturellement séjourné dans notre pays dont celle en question dans cet éditorial et dont le peuple burundais n’attend que la vérité, rien que la vérité, sur la situation sociopolitique au Burundi, soit dite au grand jour, pour que ses détracteurs soient l’anathème de la communauté internationale.Aux délégations étrangères qui se succèdent les unes aux autres dans notre pays, le message du peuple burundais demeure le suivant : jamais il ne tolérera ces rapports truffés de contre-vérités propagés ici et là à son encontre. Seule, la vérité a toujours le dernier mot.
Louis Kamwenubusa