Le gouvernement souhaite que la 5e session du dialogue inter-burundais d’Arusha « soit la dernière »

Le gouvernement burundais souhaite que la 5e session du dialogue inter-burundais d’Arusha sous l’égide de la Communauté est-africaine (CEA) « soit la dernière », a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères Ezéchiel Nibigira.

Le ministre s’exprimait devant la presse en marge d’une réunion organisée à l’intention des représentants des missions diplomatiques et des organisations internationales accréditées au Burundi pour discuter de la situation dans le pays.

« Comme d’aucuns le savent, aujourd’hui ce dialogue en est aujourd’hui au 4e round. Le Burundi se prépare pour participer au 5e round et pense que ce sera le dernier », a-t-il précisé.

La 4e session de ce dialogue inter-burundais s’était tenue du 27 novembre au 8 décembre dernier à Ngurdoto, près d’Arusha, la capitale tanzanienne, en présence de représentants de partis politiques, d’acteurs politiques ainsi que la société civile, avec une facilitation régionale assurée par l’ex-chef d’Etat tanzanien, Benjamin Mkapa.

A la veille de cette 4e session, M. Mkapa « avait promis que cette session serait la dernière. Alors, comme nous devons clôturer ce processus politique, le gouvernement burundais a jugé bon de participer à ce 5e round et s’y prépare en conséquence », a noté M. Nibigira.

Il a souligné que dans le cadre des préparatifs des prochaines élections générales de 2020, les Burundais se sont déjà dotés d’une feuille de route ad hoc.

Le 3 août dernier, les représentants de 20 partis politiques, le gouvernement et le président du Forum des partis politiques (FDP), Félicien Nduwuburundi, ont en effet signé une feuille de route vers ces élections.

Pour M. Nibigira, « il faudra que les partis politiques prennent avantage de ce document et, comme ça, se préparent pour la réussite des prochaines élections ».

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