Plus de 230.000 réfugiés Burundais rentrés au bercail depuis 2015, preuve que la paix et la sécurité sont une réalité.

Le ministre burundais de l’Intérieur, de l’Education patriotique et du Développement local, Pascal Barandagiye, a annoncé mercredi qu’une rencontre tripartite entre le Burundi, le Rwanda et le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) serait envisagée à Genève (Suisse) au début du mois d’octobre prochain, pour entre autres discuter du rapatriement des réfugiés burundais aujourd’hui en exil au Rwanda.

M. Barandagiye s’est exprimé au cours d’un point-presse de retour de la province de Ruyigi, à l’est du pays, où il a assisté mardi au rapatriement de 1.001 Burundais en provenance des camps de la Tanzanie.

« Lors de son récent passage au Burundi, le secrétaire général du HCR a promis d’organiser une rencontre tripartite entre le Burundi, le Rwanda et le HCR. Nous attendons impatiemment ce rendez-vous. Il se pourrait même qu’au début du mois prochain il y ait une rencontre entre les deux délégations à Genève. Nous nous apprêtons à défendre notre cathédrale », a indiqué le ministre.

Au cours de ce point-presse, M. Barandagiye a aussi indiqué que le gouvernement de la République du Burundi, en collaboration avec ses partenaires et notamment le HCR, va étendre les sites d’accueil et de transit des rapatriés pour accueillir plus de 2.000 personnes par semaine puisque, a-t-il affirmé, « des demandes de rentrer continuent de se multiplier du côté de la Tanzanie ».

Il s’est réjoui du travail abattu dans le rapatriement des Burundais en provenance du Kenya, de la Tanzanie et de la République démocratique du Congo, et a déploré encore une fois l’attitude des autorités rwandaises qui « empêchent les réfugiés burundais de rentrer dans leur pays ».

Plus de 230.000 Burundais réfugiés dans les pays voisins et certains pays occidentaux se sont volontairement rapatriés depuis 2015, dont plus de 36.000 depuis 2017.

Xinhua