Soucieux des questions économiques, votre Journal BurundiEco, revient sur certains éléments de l’accord de Convention entre le gouvernement et la société BMM International
L’Etat du Burundi étant propriétaire du sous-sol, participe à hauteur de 15 % dans les actions d’exploitation du nickel de Musongati et d’autres minerais. Selon cet accord, au moins 80% des travailleurs étrangers seront remplacés par des Burundais dans un délai de 8 ans. Et cela, mentionne la même convention, grâce à des renforcements de capacités qui seront dispensés par cette société en faveur des Burundais. Il faut noter que cela figurait parmi les principales réclamations de la population de la commune Musongati, province Rutana lors du lancement des activités de la société qui exploitera ces minerais. Même l’administration locale est revenue sur cette question d’emplois.
BMM s’engage à mobiliser les fonds nécessaires pour la construction d’au moins trois centrales hydroélectriques. Cette convention stipule également que le Burundi possède une représentation de 20 % dans le conseil d’administration de ladite société.
La société Burundi Mining Metallurgy International (BMM) doit aussi mettre en place des infrastructures d’intérêts publics comme les écoles, les centres de santé, etc. Le même accord recommande à cette société qu’en l’espace de trois ans, elle fera entrer dans la caisse communale de Musongati un montant d’au moins 50.000USD.
La BMM International s’engage aussi à réhabiliter le site d’exploitation pour des effets environnementaux et à se conformer au code minier du Burundi.
Benjamin Berahino