L’accusation gratuite de Mr HARUSHIMANA Guillaume interpelle. Par Kazirukanyo Martin.

Mr HARUSHIMANA Guillaume a été cité injustement mais sciemment par la RPA dans son enquête sur le triple meurtre des sœurs italiennes. En date du 26 janvier 2015, il a même manifesté en compagnie de ses proches enfants y compris devant le siège de la célèbre station burundaise ; mais à ce jour la RPA n’a pas encore reconnu son erreur et en conséquence diffuser un démenti pour corriger la fausse accusation proférée à l’encontre de ce Père de famille sans histoire. Surtout que maintenant tout le monde sait très bien qu’à la période des faits il était à l’étranger.
A cette manifestation, aucun journaliste local n’a daigné lui tendre le micro ou tout simplement rapporter l’événement et dire que ce citoyen tout à fait ordinaire, ses droits de l’homme, sa dignité et son honneur ont été bafoués par Mr Bob Rugurika.
Se faire traiter d’assassin et de surcroit de trois religieuses injustement n’est pas une chose facile à supporter, la Loi burundaise devrait être plus sévère et punir sérieusement les personnes qui osent salir des citoyens par des mensonges éhontés.
Le cas de Mr Harushimana mérite qu’on s’y attarde et qu’un tollé d’indignation soit crié à haute et intelligible voix, ce n’est pas normal que quelqu’un puisse se donner le droit de s’attaquer à l’honorabilité d’un autre en toute impunité. Ici il est question de commencer à se poser la question du bienfondé de l’existence de ces groupes de pression politique qui se cachent derrière le vocable de « société civile ». Si on n’y prend pas garde, ils sont en train de préparer les cycles de violence de demain par leurs messages de haine et de désinformation diffusés à longueur de journée au sein de la population.
Ces groupes de pression politique sont-ils motivés par la paix et la concorde nationales ? J’en doute fort quand je vois qu’au moment où le pays été attaqué par une bande, sans foi ni loi, armée jusqu’aux dents, ces gens de la « société civile » avaient pris, effet et cause, pour ces malfrats comme s’ils étaient entrés au Burundi pour y proclamer des messages de paix moyennant les armes les plus sophistiquées, certains avaient même oser dire et écrire que c’est plutôt l’armée qui avait attaqué les (paisibles) assaillants. Quid alors de Mr Harushimana ? C’est du menu fretin qu’on peut écraser, vilipender, stigmatiser et broyer sous une accusation fallacieuse d’assassin pourvu que le montage permette d’atteindre son objectif, celui de désorienter l’opinion publique tant nationale qu’internationale.
En France quel est le citoyen, fut-il journaliste, aurait osé cacher les frères Chérif et Saïd Kouachi ou se venter qu’il les a vus et rencontrés mais qu’il ne peut pas dire aux autorités où ils sont cachés ? Qu’il s’agit de la protection de la source d’information ! Mais au Burundi, on peut cacher le tueur assassin de religieuses et s’en vanter qu’il s’agit d’un acte de bravoure. La honte. Et accuser un innocent. Courage Mr Harushimana Iman’irakubona.
Kazirukanyo Martin