Le gouvernement doit payer selon Human Rights Watch l’échec de l’attaque de Cibitoke? l’armée coupable d’avoir défendu l’intégrité territoriale ?

HRW veut que le Gouvernement paie pour l’attaque de Cibitoke. Par Kabuto.

Après avoir accusé l’armée burundaise en Somalie d’avoir abusé des filles et femmes somaliennes, HRW ne lâche pas l’armée burundaise. Un rapport de HRW qui accuse maintenant l’armée burundaise d’avoir tué des combattants qui avaient déposé les armes à Cibitoke.

Alors qu’il s’agissait des individus qui avaient pris les armes pour terroriser la population, HRW condamne le gouvernement de s’être défendu et l’armée burundaise d’avoir tué 47 combattants. Pour que la farce soit jouée, HRW recourt au terme de « exécutions extrajudiciaires »! Ainsi, l’armée burundaise est traitée de barbare. L’objectif est de jeter un discrédit sur l’armée burundaise, d’obtenir son retrait des opérations de maintien de la paix ou de porter un coup dur à certaines coopérations militaires entre le Burundi et certaines puissances occidentales.
Pour HRW, l’armée burundaise aurait dû réserver un meilleur traitement aux assaillants, les encadrer et les remettre aux familles! Il est précisé d’ailleurs que parmi les combattants figuraient des enfants de moins de 18 ans. Autrement dit l’armée a tué même des mineurs irresponsables!

Quand HRW lance les hostilités, les Américains ne sont pas loin. Et les représailles contre l’armée burundaise sont à redouter. D’autres pays d’Europe notamment les Pays-Bas seraient prêts à endosser la position du rapport de HRW. La Belgique, à travers les déclarations du Ministre Didier Reynders, met déjà la pression sur le gouvernement afin d’avoir des éclaircissements sur les combattants qui auraient été froidement assassinés!

Le journal Iwacu d’Antoine KABURAHE ne fait pas dans la dentelle et accuse l’armée burundaise de crimes de guerre. Mais la guerre entre qui et qui? Puisque les assaillants n’ont jamais revendiqué l’attaque et que tout porte le sceau indélébile du terrorisme, le gouvernement aurait dû s’attendre à bien meilleur traitement.
Quoi d’étonnant qu’en contrepartie de la fronde du journal Iwacu, les deux ministres belges en voyage officiel au Burundi aient rendu visite au seul journal Iwacu et que même les parlementaires allemands en visite au Burundi tiennent à se rendre dans les locaux du même journal! Mercenariat, quand tu nous tient?

Disons que jusqu’à date, ni les USA, ni les Européens ni les associations de la société civile, aucun message de solidarité avec le peuple burundais éprouvé par l’attaque de Cibitoke n’a été publié. Au lieu de condamner les assaillants, on cherche des poux sur la tête rasée de l’armée.

HRW et le journal Iwacu ont fait parler des témoins soi disant oculaires qui, pour les besoins de la cause, auraient accusé le bouc émissaire tout trouvé à savoir les Imbonerakure. Tout ce qui est grossier pue le montage.
Je ne nie pas qu’il y a eu des atrocités dans cette affaire car la guerre n’est pas une procession des enfants de chœur. Il se pourrait que par rage et rejet de la guerre, des combattants au repentir tardif ait été tués. Mais en droit, nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude! Casimir Zao Zoba l’a bien chanté: « A la guerre, il n’y a pas de pitié mon ami! »
Avec ce rapport de HRW, on comprend que l’exploit de l’armée burundaise a fait grincer les dents du côté de ceux qui parrainaient les assaillants et qui montrent enfin leur vrai visage à la faveur du rapport de HRW. Qu’on ne s’y trompe pas: même Boko Haram est loin d’être un mouvement terroriste isolé! On a vu des militaires français capturés par le Cameroun et la France a exigé que le Cameroun extrade les criminels!

Pour faire bonne figure et se montrer conciliant, le procureur général de la République vient de mettre en place une commission d’enquête. Mais ce rapport risque de provoquer un malaise dans l’armée. En effet, l’armée a fait son travail et elle a été félicitée par le président de la République et la population à travers une marche de soutien dans tout le pays. HRW accrédite apparemment les accusations jadis portées par Pierre Claver Mbonimpa et Pacifique NININAHAZWE. C’est ainsi que le porte-parole du gouvernement s’est montré méfiant envers HRW et a dénoncé des rapports qui n’ont de contenu que les allégations des activistes burundais. Encore une fois, nous devons reconnaître que le lobbying du régime de Bujumbura laisse à désirer.