Démission du président du Giec, objet d’une plainte pour harcèlement sexuel

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a annoncé mardi la démission de son président, l’économiste indien Rajendra Pachauri, objet d’une plainte pour harcèlement sexuel. « Le bureau du Giec s’est accordé mardi pour désigner, en conformité avec ses procédures, le vice-président Ismail El Gizouli comme président par intérim », indique dans un communiqué cette autorité scientifique internationale sur le changement climatique. « La désignation de Gizouli intervient après la décision de Rajendra Pachauri de démissionner de ses fonctions de président du Giec, effective ce jour », poursuit le Giec, réuni cette semaine à Nairobi. Rajendra Pachauri, un Indien âgé de 74 ans, est accusé de harcèlement sexuel par une femme de 29 ans, chercheur dans son centre d’études de New Delhi, The Energy and Resources Institute (TERI). La plaignante l’accuse notamment de lui avoir envoyé emails, SMS ou messages instantanés via l’application WhatsApp. M. Pachauri récuse ces accusations et affirme que sa messagerie électronique et son téléphone portable ont été piratés.
Le mandat de Rajendra Pachauri expirait normalement en octobre prochain, avant les élections du bureau du GIEC prévues au dernier trimestre de 2015. Le Belge Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du GIEC depuis 2008, s’était déclaré candidat à la présidence il y a déjà plus d’un an.

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