Sans le faire exprès l’ADC-Ikibiri vient de dévoiler son ultime stratégie pour participer au pouvoir sans élections. Sur un site animé par son porte-parole en Europe on n’y lit que « les forces vives de la nation doivent mettre en place un Gouvernement de transition de plus ou moins une année, pour organiser des élections apaisées ».
Les informations attestant cette volonté de saboter les élections ou tout simplement de les bloquer diffusaient déjà dans beaucoup de milieux depuis 2013, cette fois-ci on vient de mettre les points sur les « i ».
Il appartient dès lors au Parti au pouvoir à analyser objectivement les tenants et les aboutissants de cette stratégie, antidémocratique et susceptible de mener le Burundi sur un terrain glissant pouvant provoquer des tensions incontrôlables voire des violences avec beaucoup de dégâts collatéraux au sein de le population. Et de corriger, dans les plus brefs délais, les quelques éléments de remarques déjà identifiés par les différents partenaires du Burundi engagés dans le processus électoral en cours, de mainière que les prochaines échéances électorales puissent maintenir le Burundi sur la voie de la démocratie, de la paix et de la concorde nationale.