Burundi-Sécurité: Une tension fictive entretenue depuis l’extérieur du pays

Les Barundi ne doivent pas devenir nerveux, c’est une tension entretenue depuis l’extérieur.

Contrairement à ce qui se dit depuis l’extérieur du Burundi, la sécurité est très bonne dans tout le pays. La Force de Défense Nationale FDN, la Police Nationale du Burundi, et les Services Nationales de Renseignement SNR ( les forces de sécurité burundaises réputées comme parmi les plus performantes en Afrique) veillent en cette période où les élections burundaises approchent et que les enjeux géopolitiques ( de la Chine, des USA,de la France, de la Belgique,de l’EAC, et de la RDC Congo) sont au plus fort …
Seulement il y a la stratégie de la tension, d’abord produite par le conflit existant entre le Burundi et la France, et ensuite amplifiée par les Bahima burundais ( issues des régimes Micombero, Bagaza, et Buyoya) -traditionnellement ennemis des Barundi -. Cette tension s’est propagé depuis l’année dernière (2014) au Burundi via les canaux de certaines associations de la société civile, de certains média privés burundais, de certains partis politiques burundais ( MSD, UPRONA) et leurs réseaux de contact étranger comme la France et la Belgique ( ces 2 pays qui s’appuient sur l’Union Européenne et le Conseil de sécurité de l’ONU où ils ont pieds). Il ne faut pas oublier aussi l’équipe des USA au Conseil de Sécurité de l’ONU qui est « anti-Bahutu » dans la région à cause du génocide du Rwanda en 1994.

Bref la tension au Burundi n’est que fictive. [ Burundi: 2014 – La peur sous la Dictature remontée par l’UPRONA et sa JRR février 21, 2015 ; http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=16256 ]. Elle est seulement produite au niveau médiatique ( RFI,AFP,FRANCE 24 plus média francophones TV5 etc. Mais aussi Voice of America ). [ Burundi: 2014 – La France est devenue la 1ère menace sécuritaire extérieure février 14, 2015 , http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=16038 ].

A Bujumbura, ce samedi 14 mars 2015, les services de renseignement burundaise sont sur le qui-vive. La menace viendrait de l’extérieur du Burundi. La France et la Belgique seraient pointés du doigt. L’idée de ces 2 nations européennes est de financer une révolution style BurkinaFaso au Burundi.
Il s’agirait de financer certaines associations de la société civile burundaise proche de l’Uprona ex-parti unique sous la Dictature. Ce financement va servir à acheter les services de certains jeunes démunis burundais pour qu’ils manifestent ou fassent de la casse dans la capitale burundaise. Les média privés proche de l’opposition ( et leurs réseaux internationaux RFI, AFP, FRANCE 24, BELGA, et VOA ) sont déjà au starting bloque. Ils n’attendent plus que les images…

De plus, une nouvelle drogue à base de cocaïne vient de voir le jour dans les rues de Bujumbura [ http://www.iwacu-burundi.org/boost-la-faucheuse-davenirs/] . Des jeunes drogués de la capitale auraient déjà été approchés dans cette perspective. Comme au Burkina Faso où la France avait arrosé certains commerçants pour qu’ils arrosent eux-mêmes des jeunes burkinabés pour qu’ils aillent dans la rue, à Bujumbura, les services de renseignement ont l’œil sur ce phénomène.
La Belgique vient de débloquer 293 000 EUR pour via l’ONG Belge 11.11.11, l’ONG francophone CJP (Commission Justice et Paix), et 2 ONG burundaises hostiles au CNDD-FDD. Il s’agit de la Coalition de la Société civile pour le Monitoring des Elections (COSOME) et la Coalition Episcopale Justice et Paix-Burundi (CEJP Burundi). Du côté du Ministère des affaires étrangères du Burundi, des voix protestent contre le choix discriminatoire de la Belgique focalisé sur ces 2 organisations burundaises de la société civile, connus pour être contre le régime démocratique burundais actuel.
Les organisations burundaises finançaient par les USA vont être aussi contrôlé suite au comportement étrange de Mme Samantha Power, qui a froissé – profondément -les bonnes relations existantes entre le Burundi et les USA.

Contrairement à ce qui se dit, notamment avec l’ Accord D’Arusha, les Barundi se sont libérés seuls de la Dictature des Bahima burundais qui avaient été installée par la France en 1966 au Burundi … La Dictature des Bahima burundais a fait plus de 4,5 Millions de victimes Barundi en 40 ans de règne (1966 à 2005) : le fameux génocide régicide contre les Bahutu Barundi – http://burundi-agnews.org/genocide.htm

DAM, NY, AGNEWS, le dimanche 15 mars 2015