Burundi: faisons parler les chiffres des réalisations contre l’intoxication (Burimaso)

Désintoxication. L’opinion publique est gravement intoxiquée. Pour des raisons de propagande, elle est inondée par plusieurs intox de la part des medias. Par exemple « M. Ndikumana affirme que les échecs des dix ans du règne Nkurunziza sont en valeur absolue de loin supérieurs aux réalisations toujours reprises dans le discours officiel (centres de santé, écoles, stades construits »( Iwacu : no du 17 Mars 2015).
Cet activiste de la société civile, délibérément ignore les services rendus à la population burundaise les 10 dernières années. Prenons quelques exemples seulement, à titre illustratif :

1. En Agriculture :

De 2005 à 2013 les bovins passent de 395.741 à 759.191 soit une augmentation de 92% ; les caprins de 1.245.680 à 3.310.769 soit une augmentation de 166% ;

2. En Education

Sur Chacune des 2910 collines du pays s’érige au moins une école primaire alors qu’avant les écoliers parcouraient des dizaines de km pour se rendre à l’école. D’où le faible taux scolarisation qui caractérisait le Burundi.

3. Santé

En 2005 seuls 13% des femmes accouchaient à l’hôpital, alors qu’aujourd’hui cet effectif a sensiblement augmenté jusqu’à 70, 4%.
Le taux de mortalité infantile a sensiblement diminué comme le enfants de moins de 5ans sont soignés gratuitement.

4. Communication

 Les routes macadamisées (travaux terminés) plus de 334km :

38 km RN14 Kirundo-Gasenyi
104km RN 12 Gitega-karusi-Muyinga
48km RN 13 Ruyigi-Cankuzo
64km RN 19 Cankuzo-Muyinga
50km RN 5 Nyamitanga- Ruhwa
30km RN15 Ngozi- Nyangunu

 Travaux en cours (164,2km):

50km RN9 Bubanza- Ndora
19,2km RN4 Chanic-Gatumba
45km RN3 Nyanza-Mabanda-Mugina
50km RN 15 Nyangugu- Gitega

Travaux à entamer(76,1km) :

30, 1 km RN 5 Chanic- Nyamitanga
25km RN 18 Nyakararo- Kibumbu
21km RN13 Makebuko- Ruyigi

 Les bureaux postaux dans toutes les 129 communes du pays. En 2005 on avait que 40 bureaux postaux, aujourd’hui le Burundi en compte 141.

Ces quelques exemples montrent alors que Faustin Ndikumana ne qualifie pas ce régime de médiocre par analyse objective mais par méchanceté et par désir d’intoxiquer et désorienter l’opinion publique tant nationale qu’internationale.