« Les « Noirauds » existent depuis 1876 et leur costume tient au fait que l’époque était à la découverte de l’Afrique. De plus, le maquillage noir s’avère pratique pour sauvegarder l’anonymat des membres de la « troupe ». (…) Philippe nous a expliqué qu’il avait été « Noiraud » dans sa jeunesse avec son frère, le prince Laurent, et qu’ils avaient, eux aussi, effectué des collectes dans les bons restaurants de Bruxelles. » (…) Me Buyle est formel : « (…) nous n’avons jamais été taxés de racistes. Ce que nous ne sommes évidemment pas. “, pouvait-on lire dans la livraison du quotidien belge La libre Belgique: http://www.lalibre.be/actu/belgique/didier-reynders-est-fier-d-etre-un-noiraud-5508734035707e3e93f4b150
En 2012, j’avais présenté une conférence, lors du Black History Month 2012 à Hambourg, intitulée:
« Die Präsenz Afrika südlich der Sahara in Europa -(Mittelalter bis 21. Jahrhundert) – Was verschweigen die Lehrbücher? Was wurde aus der Geschichte Europas ausgetilgt? »,
en français:
« La présence de l’Afrique subsaharienne en Europe – Du Moyen-âge au XXIe siècle – Que taisent les livres scolaires? Qu’est-ce qui a été effacé (éliminé) de l’Histoire de l’Europe? »
Il y a eu de rois, de reines et des nobles noirs, en Europe. A un moment, le sang noir était le sang bleu, dans sa définition actuelle. Des personnalités noires se sont vues peintes en blanc, comme Beethoven, lorsqu’elles étaient devenues célèbres. Certains portraits comme celle de la fille du roi soleil (Louis XIV) avaient été mis dans les oubliettes pour que le monde ne le sache pas, alors que toute la cour connait et parlait de la Mauresse de Moret ( http://www.une-autre-histoire.org/la-mauresse-de-moret/; http://raphael.afrikblog.com/archives/2014/09/07/30543622.html). Il a fallu attendre jusqu’en 2009, pour que les Windsor le communique officiellement: la princesse Sophie-Charlotte de Mecklembourg-Pregnitz (Allemagne), la future reine Sophie-Charlotte, la grand-mère de la reine Victoria, avait des aïeules noires donc était une Noire, par conséquent la génétique humaine le prouvant (rule of the drop), est Black, toute personne dont un ascendant est Black. Sur un médaillon la représentant enfant, elle était Black, une fois adolescente, elle était devenue Blanche. Il y a de portraits de célèbres peintres hollandais montrant la crème de la crème de la société d’Amsterdam: tous Black. Des Madones noires, qui sont les plus vénérées en Europe, sont une de plusieurs preuves, que la peau noire représentait les plus hautes valeurs de la société européennes. Les Européens dont les noms sont Maurois, Mauriac, Morelle, Maureen etc. sont de descendants des serfs et des esclaves des Black. Ce n’est pas le fait du hasard, qu’une tête de Black se trouve sur le drapeau corse et de la Sardaigne, sur les armes de la ville de Cobourg (Allemagne), dans l’ancien conté de Saxe-Cobourg, dont est issue la famille royale.
L’Europe des colonies était une occasion pour cette construction artificielle crée en 1830, qu’est la Belgique, pour se créer un passé aristocratique bourgeois : elle accoucha, dans la bonne tradition de l’Europe, ce qui est connue comme les Noirauds (des nobles, des aristocrates, des bourgeois et des commerçants), qui excluent le petit peuple, les intellos, les artistes et les universitaires.
Si les Belges d’origine congolaise, les Belges d’origine Black, les immigrés Black, les Flamands, le Wallons et les Allemands belges qui ont de parents (enfants, petits-enfants, époux, épouses, oncles, tantes, cousins, cousines, neveux, nièces, des mamies et des papis Black acceptent cette tradition, c’est que leur émancipation connaît de pannes.
Dr. Shungu M. Tundanonga-Dikunda
Public & Policy Affairs Consultant
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