Les élections sont avant une affaire nationale, burundo-burundaise.
Nos partenaires techniques et financiers ne sont là que pour nous appuyer dans le cadre d’une coopération mutuellement bénéfique. Ils ne sont pas là pour nous dire quoi faire et quoi ne pas affaire, ceci est du ressort du peuple burundais. Les interférences politiques que nous observons ces derniers jours sont inacceptables et doivent cesser des demain.
Les auteurs de ces interférences se reconnaîtront ici, inutile de les citer. Une chose est certaine, malgré cette fièvre électorale en cours, nous finirons par nous entendre sur les points qui nous divisent soit par un dialogue franc et sincère, soit par l’entremise des mécanismes juridiques nationaux existants.
N’est-ce pas que nous sommes devenus les champions du dialogue!
Je souhaite au peuple burundais des élections libres, transparentes, crédibles, inclusives, démocratiques et surtout apaisées. Elles ne sont qu’une étape de la vie politique de notre pays, la vie doit continuer!
Le retour en arrière est inacceptable, nous devons avancer et doter notre pays des organes démocratiques par la voie des urnes. C’est la seule voie et elle est sans alternative!
Bien à vous