Bujumbura, 20 avril 2015 (DWG) : Le Président Conseil National de la Communication CNC, M. Richard GIRAMAHORO a sorti un communiqué ce 17 avril 2015 dans lequel il annonce que cet organe suit avec une très grande attention la situation sécuritaire des journalistes ces derniers jours. Le CNC a rappellé que tout journaliste a droit, sur le territoire burundais, à la sécurité de sa personne et de son matériel, comme le stipule l’article 11 de la loi sur la presse. Selon le même communiqué, le travail du journaliste est d’intérêt public et de ce fait profite à la société entière. Il est donc malencontreux que des membres de la même société pensent à menacer la sécurité des journalistes. Le Conseil National de la Communication condamne fermement les actes d’intimidation à l’endroit des journalistes ainsi que les menaces proférées contre eux dans l’exercice de leur métier à l’instar de ce qui vient d’arriver à deux reprises au domicile de Madame Spès- Caritas KABANYANA, correspondante de la radio ISANGANIRO en province de BUBANZA, souligné la source.
Le président du Conseil demande aux instances habilitées de mener urgemment des investigations afin de démasquer les auteurs de ces actes ignobles et de les traduire devant les juridictions compétentes. Le Conseil National de la Communication encourage les journalistes à poursuivre, sans désemparer, dans le respect de la loi, l’exercice de leur noble métier d’informer et de ne pas céder au découragement à cause de tels actes.
Le Conseil National de la Communication s’engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la sécurité des journalistes soit assurée en vue d’un professionnalisme encore plus accru dans l’exercice de leurs fonctions. Le CNC rappelle dans sa conclusion que dans tous les pays du monde, l’exercice de la démocratie implique l’expression de la pluralité des idées à travers les medias pour lesquels les journalistes travaillent, et que vouloir régler ses comptes avec un journaliste pour le travail qu’il fait, c’est s’engager en quelque sorte dans un combat contre la démocratie dont l’instigateur ne peut être sûr que l’issue lui sera favorable.