Après l’éclatement de la vérité sur les objectifs visés par les manifestants, le parti CNDD-FDD est interpellé pour lancer des appels à témoins pour mettre les noms sur les personnes qui lancent des grenades dans les manifestations. Il est devenu très clair que certains manifestants, essentiellement des militants du MSD d’Alexis Sinduhije, sont armés. Ils lancent des grenades ou tirent à balles réelles sur les policiers. C’est toujours ce genre de manifestants drogués qui accusent les jeunes hutus d’être des Imbonerakure et qui les livrent à la vindicte populaire. Les autres suivent comme des moutons. Parce qu’un certain Audifax Ndabitoreye est présent. Parce que Ntibantunganya a cautionné le mouvement. Parce que Rwasa Agathon est favorable.
A Cibitoke le jeudi 7 mai, les manifestants qui ont tenté de lyncher de jeunes hutus sont connus. Il faut citer les noms, les mettre sur les réseaux sociaux et mettre à contribution REMA FM. Il en est de même de ceux qui ont tenté de tuer 4 jeunes Imbonerakure à Kanyosha. Pour ce qui s’est passé à Nyakabiga, les visages des bourreaux ont été surpris par des caméras. Il suffit d’y mettre des noms, l’occupation et le lieu de résidence. Il faut penser à constituer des dossiers à remettre à la commission d’enquête qui a été mise en place. N’attendez pas HRW ou Amnesty International! Ils sont gagnés à la cause des insurgés.
Vous avez vu ce qu’affirme maître Bernard Maingain en Belgique? C’est un charognard de cette espèce de blancs menteurs. Tout ce qu’il raconte n’est que montages. Comment peut-il être crédible quand on sait qu’il roule pour Sinduhije? On l’a vu le défendre et empêcher qu’il soit extradé vers Bujumbura quand il était détenu à l’aéroport de Bruxelles. On a vu Maingain débarquer à Bujumbura pour défendre Pierre Claver Mbonimpa. Ce sont ses clients. Il poursuit ses sales besognes. Qui va démentir?
Oui, on serait naïf de croire que la communauté internationale va jeter ses inventions dans la poubelle. Au contraire, le Rwanda croit déjà que les allégations de Maingain sont une preuve de plus. Le complot est bien là, contre la démocratie au Burundi. Et le camp des insurgés s’est déjà mis à préparer les accusations contre les gens du régime, les forces de sécurité. Au cas où il gagnerait, ce serait la mort aux vaincus. Mais ils n’attendent pas la victoire à Bujumbura. Observez deja ce qui s’est passé à Musaga: un policier a été accusé d’avoir tiré sur les manifestants. Il avait sa maison dans ce même quartier. Le lendemain, les manifestants ont saccagé sa maison et ont mis le feu. Qui avait appelé à donner les identités et les domiciles ou collines d’origine des policiers? La naïveté n’a plus de place. Merci à Burundi-24.com de publier mon cri.
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