Audiences accordées à dix ambassadeurs à la Présidence de la République

Le président de la république du Burundi, Pierre Nkurunziza, a reçu en audience, le mardi 6 novembre 2018, au palais présidentiel de Ngozi, dix nouveaux ambassadeurs plénipotentiaires de leurs pays au Burundi. Ils venaient présenter au chef de l’Etat leurs lettres de créance les accréditant en ces fonctions. Il s’agissait des ambassadeurs du Royaume des Pays-Bas, de la République fédérative du Brésil, de l’Australie, de la Malaisie, de la république de Corée du Nord, du Ghana, du Soudan, de Thaïlande, du Mozambique et du Soudan du Sud.

Après ces audiences, le porte-parole adjoint du président de la République, Alain Diomède Nzeyimana, a indiqué à la presse que tous ces ambassadeurs ont remercié le président de la République pour avoir choisi la province de Ngozi pour le déroulement de cette activité. Selon eux, cela a été une oppportunité, pour la plupart de ceux qui visitent le Burundi pour la première fois, de voir la beauté du Burundi mais aussi de voir les Burundais qui sont en train de travailler pour développer leur pays; mais aussi un Burundi qui est différent de ce que leurs médias racontaient ; c’est un pays paisible, un pays en sécurité.

Les pays africains peuvent se développer ensemble

Selon M. Nzeyimana, pour les pays d’Afrique, leurs ambassadeurs et le chef de l’Etat ont été unanimes que les pays africains en général ont presque une même culture, une même histoire parce qu’ils ont tous été colonisés mais aussi ont une même vision et une même orientation de pouvoir développer l’Afrique. « Donc, ils étaient unanimes sur le fait que, comme la plupart des pays africains ont un sous-sol riche et une urgence de pouvoir se développer et de voir les citoyens améliorer leurs conditions de vie, ils peuvent se développer ensemble ». On citerait le Mozambique qui était, dans le passé, contributeur de troupes qui ont aidé à la mise en application de l’Accord global de cessez-le-feu.

Certains ambassadeurs avaient un message spécifique

Selon toujours le porte-parole adjoint du chef de l’Etat, quelques ambassadeurs étaient venus avec des messages spécifiques. C’est par exemple les Pays-Bas (Hollande) qui est un pays qui a donné des formations à la nouvelle force de police et de l’armée, juste après la signature de l’accord global de cessez-le-feu. « C’est donc un pays qui a aidé à la mise en application de cet accord global de cessez-le-feu mais aussi la mise en application de l’Accord de paix et de réconciliation d’Arusha. C’est donc un pays qui a fait le contraire de ce que la Belgique a fait, un pays qui est venu diviser la population burundaise ». La Corée du nord est aussi venue avec un message spécifique. Ayant des relations avec le Burundi qui durent presque cinquante ans, la plupart des relations sont dans le cadre militaire, dans le cadre de la paix et de la sécurité. « Donc, c’est un pays qui est aujourd’hui en train d’élargir les horizons diplomatique, et qui, désormais, compte aussi continuer les relations importantes avec le Burundi ».

Selon M. Nzeyimana, ce pays a aussi félicité le gouvernement du Burundi qui a pu démontrer son combat contre l’impérialisme. L’ambassadeur de l’Australie a aussi vivement remercié le gouvernement du Burundi pour sa contribution pour le retour de la paix et la sécurité en Somalie à travers l’Amisom. Le Brésil qui est intéressé par la production du Coton, qui est de bonne qualité, veut aussi développer des relations dans le sport, c’est-à-dire l’athlétisme et le football. « Ils vont continuer à former les cadres sportifs burundais pour que, à leur tour, ils viennent entraîner les jeunes sportifs burundais ».

En définitive, le président de la République a invité tous ceux qui veulent investir au Burundi de consulter le nouveau Plan national de développement pour qu’ils puissent voir les chapitres qui les intéressent, que ce soit dans l’agriculture, la santé, l’éducation, les infrastructures, etc.

Astère Nduwamungu, http://www.ppbdi.com/