Entraînements militaires en cours au Rwanda pour des jeunes essentiellement Tutsis venus du Burundi!

Le Burundi doit sévir contre les fauteurs de troubles. Claude, Vianney, Karateka, Désiré, Sagahutu les meneurs qui ont foutu le bordel dans les quartiers de Musaga et Gikoto sont rentrés du Rwanda où ils suivaient une formation au camp de Gako et ailleurs dans ce pays. Ils passent la frontière sans être fouillés alors que de l’autre côté du Rwanda la fouille est systématique! Nous avons reçu un témoignage d’un Rwandais qui confirme les entraînements militaires en cours au Rwanda pour des jeunes essentiellement Tutsis venus du Burundi. L’objectif est de rentrer semer les troubles et empêcher la tenue des élections. Quelques militaires burundais putschistes suivent également des cours d’idéologie du Front Patriotique Rwandais dans ce qu’il appelle  » Comment provoquer et récupérer un génocide à sa faveur »! Ce plan de déstabilisation du Burundi par Kigali est soutenu totalement par la Belgique. Les USA suivent de près mais beaucoup de pays européens se méfient de cette influence rwandaise sur les fauteurs de troubles burundais. Ils redoutent une création des mouvements sans avenir comme ceux de Nkunda, Bosco Ntaganda ou M23. Avec les ruses de Kagame pour réviser la constitution et les mesures d’interdiction de la BBC, les Britanniques sont réticents envers tout soutien dans le complot de Kagame. Mais celui-ci persévère. Il a instruit ses généraux de confiance pour aider dans la déstabilisation du Burundi.

Le Colonel Franco Rutagengwa (Chef du DMI et qui utilisait un numéro burundais ouvert au nom de Jean Marie MANANDA) à côté duquel l’ancien policier burundais Didier Nyambariza font le relais avec Bujumbura. C’est ici la pièce angulaire de la déstabilisation du Burundi à partir du Rwanda.
Dans le dispositif, un certain nombre de hauts gradés rwandais parmi lesquels Karenzi Karake (Patron du renseignement rwandais – NISS), Jack Nziza (Inspecteur général en charge de la supervision des opérations des services rwandais) de l’APR et James Kabarebe (Ministre de la Défense mais qui serait très malade), colonel Dan Munyuza (Directeur des opérations à l’état major de la police rwandaise) Général Ibingira, le Lieutenant colonel Anaclet Kilibata (DG PAFE rwandais), le colonel FARDC Delphin KAHIMBI et de la femme d’affaires proche des milieux rwandais, madame Salamu KARENZI, alias Coco Pudungu, patronne de la société de dédouanement PANACHE Ltd à Dar es salam. Bien évidemment, leur autre relais à Bujumbura étant Désiré Nyaruhirira et l’ambassadeur Rugira Amandin! Beaucoup d’agents de renseignements rwandais ont été repérés à Bujumbura et dans le sud du pays. Notez que les manifestants qui ont brûlé les maisons à Mukike reçoivent les financements de Sahinguvu Yves, ancien vice président de la république et sur les listes des députés de la coalition Rwasa-Nditije. Lors du sommet des chefs d’Etat de l’EAC à Dar es salaam le 31 mai, Bernard Sezibera, secrétaire général de l’EAC, a obtenu du protocole tanzanien des badges pour des journalistes qui disaient travailler pour la RPA dont une certaine Aisha!
Du côté de Bujumbura, il faut rappeler que le journaliste Innocent Muhozi de père burundais et de mère rwandaise a déjà été entendu comme complice des putschistes. C’est son cousin Albert de contact FM à Kigali qui reçoit l’exclusivité des interviews de toutes les personnages politiques burundais qui fuient vers Kigali. Et ses interviews sont vite reprises par RFI, Reuters et la Voix d’Amérique. Au mois de mars et d’avril 2015, Innocent Muhozi a fait plusieurs navettes entre Kigali et Bujumbura. Du côté de Bonesha FM, la journaliste Éméline a été envoyée à Kigali depuis mars pour des fins de propagande auprès des médias rwandais contre le régime de Bujumbura. Le journaliste Désiré Hatungimana devenu correspondant international depuis Bujumbura fait des commentaires incendiaires. Jusqu’à quand la majorité passive au Burundi va-t-elle se retenir? Kagame doit savoir que tout ce qu’il trame tombe vite dans les oreilles des services plus vigilants des patriotes burundais de l’intérieur comme de la diaspora. Parce que même au sein du FPR, il y a des gens de paix. Dieu merci.

Contributions des lecteurs de B-24