Mr. Nininahazwe Pacifique, chef des insurgés, a respecté son chronogramme – des tirs en désordre à Bujumbura

Demain le 29 juin 2015, la population burundaise éprise de paix est en liesse car elle va se rendre aux bureaux de vote pour y exercer le droit civique consacré par la constitution du pays, à savoir, démocratiquement se choisir ses dirigeants.

Cette perspective n’enchante évidemment pas les autres qui ne rêvent que de brûler le pays, donc les Burundais, avec des moyens tous azimuts, qui brûlés avec des pneus ou qui tués à coups de balles de fusils et j’en passe des vertes et des pas mûres. Hier soir, eux aussi se sont mis en liesse à leur façon et comme à l’accoutumé, c’est ainsi que jusqu’à 1h du matin les chefs des insurgés ont coordonné une action terroriste, ils ont tiraillé sans viser de cibles particulières, juste pour terroriser la population paisible afin de la dissuader et briser leur engouement à aller exercer leur devoir de citoyens responsables.

Oh oui, ils ont lancé une grenade par ici, une grenade par là,… que de moyens gaspillés au lieu de les investir pour le développement du pays et pouvoir créer des emplois pour ces jeunes désœuvrés qui les tiennent tant à cœur, non non non, ils ont investi leurs moyens intellectuels et financiers dans l’acquisition de moyens létaux car conformément à leur conviction profonde, la destruction de personnes et des biens quels qu’ils soient est de nature à faire aboutir leur projet politiquement macabre. Question de point de vue ou opposition de style ? L’enfer parait-il qu’il est pavé de bonnes intentions !

Ils se trompent royalement, car le climat de peur et de terreur qu’ils veulent installer au Burundi ne pourra pas empêcher la multitude de Burundais déterminés, épris de paix et qui ne souhaitent plus retourner dans le passé sanglant. Quand le régime basé sur un Parti-Etat avait imposé une dictature des plus féroces avec un bilan hyper négatif puisque nous avions un cycle de violence qui a emporté beaucoup de nos êtres chers (1965, 1969, 1972, 1979, 1988, 1993, 1995, …). Qu’ils ne se trompent surtout pas, nous n’avons rien oublié mais la volonté de réconciliation entre enfants de la même patrie et de reconstruction du pays est plus forte que leurs actions nauséabondes de destruction et de mort.

Le chaos ne viendra pas car on n’en veut pas, alors chers compatriotes épris de paix rendez-vous demain aux bureaux de vote pour élire nos dirigeants pour les autres prenons l’histoire à témoin.

Minani Pontien