L’ONU jugeait jeudi les élections au Burundi ni crédibles, ni libres. Le président de la Commission électorale nationale indépendante du Burundi (Céni), Pierre-Claver Ndayicariye, a réagi ce vendredi. Il se dit « fier » du travail de l’institution qu’il dirige, accuse la Mission d’observation électorale des Nations unies (Menub) d’avoir observé les législatives et les communales de lundi avec « des lunettes téléguidées de très loin », mais il s’est refusé à préciser qui serait derrière un tel rapport.
C’est une réalité mal lue parce qu’elle est lue émotionnellement, parce qu’elle est comprise en fonction d’une influence lointaine. C’est une réalité mal comprise parce qu’elle oublie que c’est le peuple qui vote et elle oublie que les observateurs viennent pour accompagner un processus électoral. Dans un pays ce ne sont pas les observateurs qui votent.