Les affaires « urgentes et inévitables »
En vertu de cette évolution, le gouvernement ne sera plus autorisé qu’à gérer les affaires « urgentes et inévitables« , a indiqué le vice-premier ministre Open Vld Alexander De Croo à son arrivée au 16 rue de la Loi, vendredi. Cela signifie que le gouvernement ne sera plus en mesure de prendre « de nouvelles initiatives politiques » sans l’accord du parlement, a-t-il ajouté. Il s’agira d’être « très prudent« , a-t-il précisé.
« Ce que l’on doit quand même décider c’est de regarder de quelle manière on juge si quelque chose est urgent et inévitable, où un gouvernement en affaires courantes peut intervenir. Et quelles sont les choses qui sont de la nouvelle politique et là de toute façon du côté du gouvernement on n’entame pas d’initiatives« , a ajouté Alexander De Croo.
Plusieurs dossiers en cours
Plusieurs dossiers restent pendants alors que le gouvernement démissionnaire s’apprête à passer aux affaires courantes. En matière d’asile, il conviendra de se conformer à la décision de justice qui a suspendu la décision du précédent secrétaire d’État Theo Francken de limiter l’accueil des demandeurs d’asile, et de prendre des mesures afin d’empêcher une nouvelle crise de l’asile, a expliqué M. De Croo.
En ce qui concerne le climat, les mesures à prendre ne pourront être considérées comme urgentes; il s’agira donc, le cas échéant, de nouvelles initiatives politiques qui devront donc être concertées avec le parlement, a-t-il ajouté.
En ce qui concerne le jobsdeal, et singulièrement la dégressivité accrue des allocations de chômage, le gouvernement ne pourra plus agir par arrêté royal, il devra donc également passer par le parlement s’il veut voir aboutir ce dossier.