C’est du déjà vu, en Côte d’Ivoire, au Rwanda, en Syrie, en Irak, en Libye la liste est longue, c’est toujours la dernière carte pour déclencher une opération humanitaire dit on, qu’on a déjà vu dans ces pays que nous venons d’énumérer. Les organisations humanitaires choisi à la loupe, les colis humanitaires bien préparés dont les gouvernements ne savent même pas le contenu, des experts militaires avec une mission bien précis, des journalistes et pas n’importe qui…du genre Sonia Rolley, des agents des droits de l’homme qu’ils choisissent eux-mêmes, voilà une proposition que la France tente de proposer au Conseil de Sécurité pour le Burundi
Selon les révélations de certains ambassades les Journalistes de RFI et de France 24 auraient été choisi pour préparé le terrain et que le jargon « Situation Humanitaire dégradante » aurait été lancé juste après la suspension des pourparler pour justifier une intervention. Là où ce genre d’intervention ont été autorisé, l’ONU a complétement perdu le contrôle comme en Libye, en Irak ou en Syrie. Le Burundi serait le suivant? une option difficile à avaler, disent la majorité de burundais.
Un bloguer d’Amahoro Iwacu contacté ce matin nous précise qu’ il n y a pas de crise humanitaire au Burundi comme l’a constaté Museveni, que la majorité silencieuse qui représente plus de 90% refuse une intervention étrangère dans un pays en paix. Willy Nyamitwe, Conseiller du Président Nkurunziza nous a déclaré que la cohésion sociale fait du Burundi un pays exemplaire vu son passé douloureux et que les clivages ethniques sont en voie de disparition.
Quel scénario s’il y a intervention?
D’abord la majorité silencieuse risque de ne pas en accepter, selon ce bloguer et si les 90% font ce que les manifestants ont fait, qui sera capable d’arrêter ce mouvement, poursuit le bloguer. L’autre scenario est le retour sur le point départ des clivages ethniques que le Burundi a connu et que tout le monde ne souhaite pas et c’est pas les dirigeants qui vont être pénalisés mais tout le peuple burundais, conclut notre bloguer.
Alors comment s’en sortir?
Un parlementaire que nous avons contacté, surement du camp de la mouvance nous précise qu’ils ont proposé de retravailler la constitution pour que les articles mal rédigés soient discutés, et que le flou soit clarifié, on nous a fait comprendre à tord ou à raison que c’est le mandat qui est en question, alors que c’est le moment de parler de toutes les questions qui fâchent en rapport avec la Constitution et d’autres lois et Accords. Maintenant comme l’opposition a refusé nous sommes devant un fait accompli, et il faut accepter la voie des urnes. Aussitôt que les élections sont terminées, la poursuite des négociations devrait se poursuivre pour arriver à une solution qui avantage tout le monde sans compromettre la souveraineté nationale évidemment. Comme le Candidat du CNDD-FDD a déjà annoncé que c’est son dernier mandat pourquoi ne pas aborder cette opportunité tout en mettant les choses en ordre. La population se questionne s’il n y a pas un agenda caché de la part de l’Union Européenne? A suivre…: Intervention Humanitaire de l’ONU à Haiti (PNUD) –
Amahoro Iwacu