Malgré le complot multiforme qui avait été ourdi par des milieux habitués à faire de leur ordinaire, les biens d’autres citoyens du monde, en se les appropriant de gré ou de force sans limite, quitte à y perpétrer des coups d’Etat, des massacres voire des génocides, des apatrides, des traumatisés à vie sans parler des destructions de biens meubles et immeubles. Le Burundi fait son chemin.
Que n’a-t-on pas entendu ? Que l’ADC-Ikibiri allait avaler tout cru le petit CNDD-FDD, que ses jours étaient comptés, que personne ne pouvait rien faire pour lui venir en aide, surtout disaient-ils que la population n’attendait plus que le jour où on allait lui assener l’estocade pour en finir définitivement. Loin s’en faut, c’est l’ADC-Ikibiri qui a préféré se faire harakiri afin de s’abréger les souffrances à hauteur du constat d’échec qui s’était avéré d’une violence extrême telle que se saborder devenait la seule issue.
En 2015, leçon apprise de cet échec de l’ADC-Ikibiri, cette fois-là les mêmes milieux imaginaient une mégastructure plus puissante et avec beaucoup de millions de dollars à la clé, avec des hommes de paille qui avaient été recrutés et achetés plus tôt c’est-à-dire en 2005, eh oui ça aussi nous le savons, pour torpiller le système de l’intérieur et de l’extérieur, s’assurant que cette fois-ci le CNDD-FDD ne pouvait en aucune façon en réchapper, on allait le chopper sans coup férir et en terminer à proprement parler pour que même l’histoire peine à se souvenir qu’il eut un tel parti politique au Burundi. Le CNARED était né pour le bonheur des pyromanes pompiers.
Aussitôt né, aussitôt il se mit au travail surtout que les perdiems et le salaire mirobolants étaient garantis avec le pouvoir promis au bout, juste telle une cerise sur le gâteau. Un avenir radieux, mélangé de traitrise, de couardise, de lâcheté, d’oubli de soi, d’oubli de son histoire se présentait à eux, tel un fruit mûr qui n’attend plus qu’à être cueilli. A ce jour, cette mégastructure perd au fur des jours des pièces, même son squelette est en pleine décomposition. Néanmoins, un des suppôts des occidentaux a annoncé sur tweeter qu’ils allaient bientôt mettre au point une autre machinerie plus performante et qui va tonner le feu. Attendons voir.
Dans l’entretemps, le temps qui passe ne revenant plus, se passe ce qui devait se passer, le Burundi sortant de cette adversité grandi et enrichi de cette leçon qui dit que, sous le soleil tout est dans tout et réciproquement, que tout arrive à celui qui sait attendre. Le CNDD-FDD est resté de marbre, a patienté car il savait qu’après la pluie vient toujours le beau temps. Le temps des vaches maigres se termine comme il a commencé puisque les Burundais ont fini de manger leur pain noir et que les perspectives d’avenir se présentent avec beaucoup d’opportunités très prometteuses que même la plupart des Burundais n’arrivent pas encore à se représenter l’ampleur du phénomène.
Ceux qui prenaient leurs désirs pour des réalités n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, la roue de l’histoire tournant déjà en faveur de ceux qui sont du côté de la vérité, tout en sachant que le silence de ces derniers ne doit pas être assimilé à une forme de faiblesse ou de naïveté face au vacarme des tigres en papier, qui n’hésitent pas à inverser les rôles en épinglant les victimes des dictatures passées comme la pire espèce, gonflés par les manipulateurs néo-colons qui actuellement sont mis à nu par la clairvoyance des temps modernes. De nos jours tout se sait, tout ce qui découle de la charte de l’impérialisme.
Imana des Burundais a fait des merveilles, il a su les garder contre les projets macabres de ses ennemis, Il leur a dressé une table tout le long de cette période de tribulation et voilà que maintenant il leur promet une prospérité qui s’étendra au-delà de la septième génération. Oui on peut l’affirmer le Burundi a fini sa traversée du désert, il vogue déjà vers de verts pâturages où coule le lait et le miel. Devant eux s’ouvre une période qui sera caractérisée par des vaches grasses.
Pour certains autres qui ont méprisé la vérité, ils vont devoir se mesurer à la justice divine.
Ruvyogo Michel