La Présidente-Directrice de RFI veut distraire au moment des enquêtes. Propos receuillis par Amahoro Iwacu
Marie-Christine Saragosse, Présidente-directrice générale de France Médias Monde, et Cécile Mégie, Directrice de RFI, viennent de protester contre l’arrestation d’Esdras Ndikumana, correspondant de RFI, présent au lieu du crime, quelques minutes après l’assassinat jugé programmé du Général Adolphe Nshimirimana.
Selon un Expert en Communication que nous avons contacté, la Directrice a choisi le moment fort pour les enquêteurs pour communiquer, pour intimider, et faire oublier l’essentiel. Il suffit de décortiquer son message sur tous les angles, comprendre les préoccupations, l’angle d’attaque et vous verrez que ce n’est pas seulement un message, mais une mise en garde au moment d’intense activité d’enquête, nous a confié un expert en communication.
Esdras Ndikumana, arrêté sur les lieux de l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana avec d’autres personnes soupçonnées d’être impliquées de près ou de loin, par les forces de sécurité spécialisées en situation de terrorisme. Tous les journalistes se sont vu refusés de pénétrer le périmètre de sécurité. Le cas Esdras, est suspect, pense un expert car dans des pays plus modernes non seulement on ne s’approche pas sur le lieu du crime mais aussi chaque geste doit être étudié à la loupe, nous confie l’expert.
D’après l’expert, la rapidité de la Présidente-Directrice de RFI à réagir est un cas parmi d’autre à examiner.
Notons que selon les services de sécurité contacté ce matin, les enquêtes ont déjà permis à identifier un certain nombre de pistes, ce qui explique le silence des enquêteurs de ne pas se faire distraire par les messages des uns et des autres qui sont sur les réseaux sociaux.
Amahoro IWACU