A Bujumbura, pendant la semaine du lundi 27 juillet 2015 au dimanche 2 août 2015, le journal Le Renouveau ( ppbdi.com ) a rencontré les grandes organisations de la Société civile burundaise qui ont pris part à l’observation des élections démocratiques 2015, notamment les Communales, les législatives et la Présidentielle.
Dr Pierre-Claver Kazihise, présidents de la Société Civile Citoyenne (SOSIC) du Burundi [ un consortium des organisations de la société civile du Burundi ] et de l’Association pour la consolidation de la paix au Burundi (Acopa Burundi) [ http://www.acopaburundi.org ], a eu un très bon retour des observateurs issus de son ONG… Les élections se sont passées dans le calme. La sécurité était présente. Ainsi, la population a très bien répondu en montrant sa présence à ces scrutins démocratiques. Les Burundais(es) ont pu élire librement et dans la tranquillité.
Toutefois, pendant les Communales et les législatives, les électeurs ont eu quelques difficultés à bien maîtrisé l’utilisation du bulletin de vote unique, qui était une nouveauté. Résultat, il y a eu beaucoup de bulletins nuls et d’abstentions. Dr Pierre-Claver Kazihise rajoute: « Il y avait également quelques problèmes techniques parce qu’il y avait quelques électeurs qui disaient qu’ils ne voyaient pas le tampon pour pouvoir indiquer leur choix. Mais, globalement, les élections se sont bien passées et les agents de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) s’y sont bien pris parce que l’heure a été bien respectée et le dépouillement a été aussi transparent« .
Lors de la Présidentielle 2015, le mardi 21 juillet 2015, la CENI s’est montré plus pédagogique concernant l’usage du bulletin unique et l’élection s’est très bien déroulée.
Pour le Dr Kazihise, le taux de participation à la Présidentielle 2015 a été satisfaisant avec 70% de citoyens burundais qui se sont déplacés. Les élections au Burundi ne sont pas obligatoire. Il ajoute: «Il faut dire qu’il y avait encore plus d’observateurs en ce sens qu’il y a eu beaucoup de mandataires politiques par rapport aux élections législatives et communales».
Le Président d’ACOPA a déploré les Rumeurs, venant de certains acteurs politiques, qui ont été lancés pour tenter de décourager les électeurs burundais d’aller voter.
Dr. Pierre-Claver Kazihise, au nom de l’ONG ACOPA, demande au gouvernement du Burundi que lors du dialogue politique, il tienne compte du message envoyé par les électeurs burundais lors de ces 2 scrutins. C’est à dire que le peuple reste le seul souverain en Démocratie.
ACOPA demande aux partenaires du Burundi d’apprécier le pas franchi par les Burundais, avec ces 3èmes élections démocratiques organisées successivement, en maintenant le cap de la démocratie et de la paix. ACOPA demande aux partenaires de continuer à donner leurs appuis dans le respect de la souveraineté du pays.
ACOPA demande aux partis politiques qui n’ont pas participé aux élections, qu’ils ont aussi une contribution à donner lors du dialogue politique qui reste ouvert.
ACOPA dit aux citoyens burundais qu’ils doivent être fières de leurs institutions démocratiques. Les citoyens burundais doivent pour réaliser un pays en paix et en plein développement.
M. Jean-Bosco Ndereyimana, président et représentant légal de l’Association Burundaise pour la reconstruction de l’Afrique (ABA), dans les 11 provinces du Burundi, dans lesquelles il a déployé ses observateurs, tous sont unanime, les 2 élections ( celles du lundi 29 juin 2015 et du mardi 21 juillet 2015 ) se sont bien déroulées.
M. Ndereyimana explique aussi que les personnes âgées ont eu du mal avec le bulletin de vote unique. Il ajoute: »Un autre défi est qu’il y avait des gens qui n’ont pas su apprécier le temps et qui se sont présentés au bureau de vote après qu’on avait déjà clôturé les activités de vote ».
L’ABA a remarqué avec joie que les candidats qui avaient annoncé en dernière minutes qu’ils ne voulait plus participer aux élections, ont été élus par leurs partisans. ABA les a invités à ne pas rejeter les voix acquises démocratiquement mais à accepter le verdict des urnes.
L’ABA demande aux nouveaux élus, surtout au président de la République, d’être au service de tous les Burundais(es), ceux qui l’ont élu et ceux qui ne l’ont pas élu. ABA demanda à la communauté internationale d’être toujours au côté du Burundi.
En conclusion, selon la société civile burundaise qui a observé ces élections 2015, la CENI a bien organisé ces 2 scrutins électorales 2015, malgré quelques petites difficultés. Concernant les 2 élections démocratiques au Suffrage Universelle Direct (SUD), elles se sont déroulées dans la paix et dans la tranquillité totale sur tout le territoire du Burundi, même à Bujumbura ( la Capitale)
DAM, NY, AGNEWS, le mercredi 5 août 2015