Contrairement aux illusions que se fait le mégalomane Léonard Nyangoma qui se croit déjà président d’une république imaginaire, c’est homme au passé contestable n’est pas yeux des occidentaux ni crédible ni fiable. Avec ce que ses partisans appellent CNARED, il n’est que l’ombre de lui même. Burundi-24.com, votre site d’information sur le Burundi par ses sources sures vous brosse la configuration des trois bandes et trois capitales qui luttent contre le régime populaire de Bujumbura.
La première bande est celle d’Hussein Radjabu avec Kigali comme coach principal. En effet, Hussein Radjabu connait très bien le système CNDD-FDD pour avoir été son « guide suprême » avant d’être éjecté et emprisonné. Il était plus proche de Kigali, en témoignent les déclarations qu’il faisait allant dans le sens de la volonté de Kigali, en accusant la France d’avoir participé au génocide rwandais. Il suffit aussi de voir sous Hussein Radjabu, les relations de sympathie qu’affichait le FPR (Front Patriotique Rwandais) envers le CNDD-FDD. C’est donc ce rapprochement qui actuellement refait surface et qui menace le régime de Bujumbura. N’est-il pas vrai et avec raison de se poser la question sur l’évasion de Hussein Radjabu de la prison ? Comment se fait-il qu’un prisonnier décrit comme potentiellement dangereux et qui de surcroit est hautement surveillé a pu s’évader sous escorte ni vu ni connu ? Pour beaucoup d’observateurs cette évasion a témoigné un signe avant couleur qu’au sein du régime de Bujumbura, Hussein Radjabu a toujours des serviteurs ou tout simplement des taupes et qu’il y a une faille gigantesque dans le système de sécurité burundais. Ceci explique aussi clairement et sans ambigüité que les services de renseignements rwandais en collaboration avec les informateurs de Hussein Radjabu qui sont au cœur du régime de Bujumbura, constituent une menace palpable. De plus, quand le Général Adolphe Nshimirimana a été assassiné, Kigali a immédiatement mis ses troupes en alerte sur la frontière avec le Burundi. N’est-ce pas que Kigali s’accusait de quelque chose ?
La deuxième bande est celle de Gervais Rufyikiri, cet homme qui est le point focal des frondeurs du CNDD-FDD, est fortement aimé et soutenu par Bruxelles qui lui promet la présidence de la République du Burundi. Cet ancien président de la section CNDD-FDD en Belgique, ancien président du Senat burundais et ex vice président de la République du Burundais, se démarque dans sa sagesse naïve, ses appétits insatiables et se laissant manipuler par Bruxelles jusqu’à vouloir couper la branche où il était assis en entrainant dans son sillage d’autres membres influents du CNDD-FDD. Cette bande bien financée par Bruxelles dispose de moyens pour déstabiliser le régime de Bujumbura qu’elle a servi. De l’intérieur du régime de Bujumbura, Gervais Rufyikiri dispose des antennes et espions dans différents centres de décision du pouvoir et du parti CNDD-FDD. C’est par ces taupes même que les partisans de cette bande, connaissaient d’avance les membres du bureau de l’Assemblée Nationale trois jours avant sa mise sur place. Le CNDD-FDD ayant des difficultés de distinguer les membres encore fidèles et les frondeurs, cela constitue une menace pour la sécurité du régime de Bujumbura.
La troisième bande est celle de Sinduhije Alexis qui est soutenue par Washington. Cette bande galvanise ses forces dans les milieux des jeunes tutsis et la société civile. Encouragé par sa connaissance Samantha Power l’ambassadrice des Etats Unis aux Nations Unies et ancienne conseillère de Barack Obama, Alexis Sinduhije stratège mais brutal, est réconforté par ce soutien de grande taille. Signalons que son parti MSD prêche officieusement le retour des Tutsi au pouvoir. Ce qui témoigne la virulence des violences de ses partisans dans les quartiers de Bujumbura à majorité tutsi, contestataires du mandat de Nkurunziza Pierre. Cette bande constitue une menace sérieuse du régime de Bujumbura de tant plus que certains membres du corps de défense et de sécurité lui font allégeance et jouent la complicité à ciel couvert.
Dans toute cette géométrie des vecteurs menaçants, remarquons que la Belgique ne voit pas d’un bon œil les actes à caractère belliqueux très flagrants de Kigali envers le régime de Bujumbura sans que Bruxelles ne soit pas mis au courant. Les belges ont du mal à composer avec les rwandais sur la question burundaise. De toute façon, le régime de Bujumbura a du pain sur la planche, sans avoir démasqué et traqué les tueurs en série qui probablement s’apprêtent encore une fois à assassiner les hautes personnalités du régime, sans avoir démasqué les taupes et les espions qui sont au cœur du régime, il n’est pas impossible, mais, peu probable de résister aux différentes menaces.
Bacinoni Roberto