S’il est vrai que Marguerite Barankitse a su profiter de la crise pour monter son entreprise humanitaire, il est aussi vrai que cette dame cache dans son intérieur une haine féroce masquée par son apparence d’une femme compatissante. Dans les conditions normales, et pour le cas présent de savoir si oui ou non le nouveau mandat de Son Excellence Pierre Nkurunziza est légal, on comprendrait les politiciens qui râlent, car ils sont à la conquête du pouvoir, on comprendrait aussi la société civile qui s’en mêle, car elle est censée avoir à l’œil l’action des politiques. Mais quand une personne avec une blouse humanitaire s’embourbe dans le combat politicien, ce n’est pas impossible, mais, c’est une erreur fatale.
Enivrée par les prix qu’elle raflés sans concourir, affolée par son statut de femme humanitaire, aveuglée par sa rage envers le régime de Nkurunziza Pierre, Marguerite Barankitse a changé son fusil d’épaule, elle croit dur comme fer qu’elle est capable de mobiliser le monde entier pour renverser les institutions démocratiquement élues. Elle charme, elle ment, elle utilise toute sorte de ruse pour faire croire à eux qui l’entendent que le Burundi est un enfer. Elle veut jouer le rôle de femme rebelle la véritable Inamujandi de 1934. Sauf qu’elle ignore que telle époque, telle réalité.
Qu’est ce qui a poussé cette dame à quitter la maison shalom (maison de la paix) qu’elle a construite pendant toute la crise d’après la mort du Président Ndadaye, pour s’installer dans la Kibira ? Comment elle peut jouer la musique de la paix et de la Kalachnikov en même temps ? Si elle se dit Maman des orphelins, comprend elle que les orphelins sont produits par la guerre ? Si elle le comprend, pourquoi alors elle soutient qu’il y ait la guerre dans son pays le Burundi ?
Pour ceux qui connaissent Marguerite Barankitse, ils la décrivent comme une femme qui est parvenue à vendre son image d’une femme samaritaine, mais que derrière le décor de générosité et de bienfaisance, se cache une femme de fer, extrémiste, rusée, ambitieuse et menteuse. La question qui mérite une réponse est de savoir pourquoi ce virage à 180° ? Une seule raison explique ce comportement de femme. Tout est lié au financement par les bailleurs. Dans les moments de l’abondance, Barankitse a tellement gaspillé les aides en se construisant des villas en peu partout et en faisant vivre dans un luxe démesuré les membres de sa famille au détriment des orphelins. Elle n’a pas réalisé que la crise financière qui frappe l’occident se répercute sur le financement des actions humanitaires. La manne d’aides occidentales commençait à tomber à compte goutte et la maison shalom commençait à sentir les effets de la crise.
Or plus la paix règne sur tout le territoire national, plus le doute règne dans la maison shalom. Pas de financement, pas d’orphelins, l’entreprise Maggy est au rouge. Heureusement, le malheur des uns fait le bonheur de Maggy, avec les positions radicales des politiciens de l’opposition et de certains de la société civile contre la candidature de Pierre Nkurunziza, Marguerite Barankitse s’est réveillée, un ouf de soulagement, avec la crise politique, son entreprise peut être sauvée. Avec les insurrections répétitives contre Pierre Nkurunziza, avec la position de l’Eglise Catholique contre Pierre NKurunziza, avec les positions de certains pays contre la candidature de Nkurunziza, Maggy a su entrer dans la danse et se montre plus provocatrice que Nyangoma envers les institutions nouvellement élues. Pour elle seuls les chants des grenades, des roquettes, des mitrailleuses, des bombes et des kalachnikovs, seule la destruction des routes, des barrages hydroélectriques, des écoles etc., bref, seule la guerre est une solution idéale car la guerre, elle détruit, elle tue et surtout elle produit des milliers orphelins que Marguerite a tant besoin. La guerre constitue sa vache laitière.
Marguerite Barankitse est vraiment cynique, elle n’a pas honte. Elle est dans le rôle d’Inarunyonga. Il lui faut un Samandari de Mandaranga pour amuser la galerie. Pour ce qui est de la guerre au Burundi, « elle va se terminer là où elle va commencer » et Maggy Barankitse n’en profitera jamais.
Bacinoni Roberto