27 septembre 2015 à Paris: chronique d’une contrefaçon de la justice tournée vers la vérité

C’est déjà annoncé sur la toile. Et cela ne semble par retenir l’attention des autorités de Bujumbura! Comme d’ailleurs ce fut le cas de toute la désinformation de l’opinion internationale par des fauteurs de troubles qui se passent pour des défenseurs de la légalité prétendument héritée de l’Accord d’Arusha. Et pourtant, nul n’ignore l’impact de ce genre de désinformation sur l’image du pays et la coopération avec les Occidentaux. S’ils ont pour le moment échoué à renverser le système CNDD FDD, ils sont loin d’avoir dit le dernier mot! Et la recrudescence de l’insurrection à Musaga, Nyakabiga ou Jabe invite à la vigilance et à l’action aussi bien sur terrain au Burundi que sur ces réseaux malveillants qui s’expriment avec une virulence aiguë.

La tentative de destruction du système au pouvoir au Burundi est toujours d’actualité. Car les fossoyeurs de la démocratie tirent toujours les ficelles et déversent des sommes importantes pour noircir les autorités élues et pousser à une intervention militaire au Burundi. C’est la stratégie en cours avec l’activation des insurgés, les visites de mobilisation des pseudo rebelles de l’acabit de Nzabampema et l’achat des combattants qui auraient été déçus par le choix de Rwasa de participer aux institutions en place. Pour ne pas être démasqués et accusés de recourir au terrorisme, les fauteurs de troubles sont comme l’enfer ou les disciples de Lucifer: ils ont l’inspiration fertile. Ils veulent imposer au monde l’image d’un régime coupable de crimes contre l’humanité par une parodie judiciaire! C’est le but visé par cette trouvaille du tribunal du Roussell.

Il suffit d’analyser les personnages choisis comme enquêteurs ou témoins. Dominique Sopo, président de SOS Racisme. Un homme qui ballote au gré du vent et qui est tombé dans le filet des manipulateurs du FPR et serait sous les bons soins de Kagame! Francis Kpatinde est un journaliste de Jeune Afrique dont nul n’ignore qu’il défend bec et ongles les intérêts de Kagame et passe à la caisse comme journaliste alimentaire! Jean François Dupaquier: marié à une Tutsie rwandaise. Il est connu pour des accusations montées de toute pièce contre les Hutus rwandais réfugiés en France. Innocent Muhozi: journaliste Tutsi de mère rwandaise et de père burundais; il s’est illustré derrière les troubles et sa radio TV Renaissance fonctionne sur les traces de radio Muhabura du FPR pendant la guerre contre Habyarimana. Bernard Maingain, avocat belge qui défend les intérêts de Kagame, a défendu Rose Kabuye, puis recruté pour défendre Sinduhije Alexis et tous les détracteurs du président Nkurunziza. Marcel Kabanda se dit historien rwandais pour corroborer les élucubrations de Kigali et travestir la vérité sur les crimes du FPR. Bob Rugurika, journaliste de la RPA, connu pour des montages destinés à accabler les poids lourds du système CNDD FDD; il a retrouvé sa famille en Belgique et fait des navettes aux frais des contribuables belges vers Kigali et Bruxelles. Lévy Bitariho, connu pour être un extrémiste Tutsi et un affabulateur. Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE et ancien initiateur de l’organisation ORECO aux méthodes dignes du Klu Klux Klan pour avoir organisé l’épuration ethnique des écoles secondaires pendant la crise de 1994. Il est l’un des meneurs des troubles dans les quartiers dits de la contestation à Bujumbura. Il vient de quitter la société civile pour entrer dans la coalition politique CNARED dirigée par Léonard Nyangoma. Ketty Nivyabandi, écrit de poèmes mais s’est révélée à la tête de la marche des femmes qui voulaient occuper le centre ville de Bujumbura pour exiger la démission de Nkurunziza comme en Égypte avec la place Tahrir. De la famille Ganwa, Ketty Nivyabandi serait gagnée à l’extrémisme radical suite à ses fréquentations dans l’ambassade des USA au Burundi où elle travaille. Elle serait tout simplement avec les fauteurs de troubles par rejet du système CNDD FDD que les USA ne veulent plus aux affaires au Burundi. Nestor Bidadanure, se dit philosophe mais est très proche de Gratien Rukindikiza, un oncle d’Alexis Sinduhije. Il exploiterait son réseau en France pour diaboliser le régime de Bujumbura! Kenneth Feliho, peu connu mais recruté pour ses sympathies pour les Tutsis qu’il considère comme une minorité faite pour le pouvoir dans la région des Grands Lacs! David Gakunzi se dit écrivain et a été aperçu sur le plateau de France 24 sur invitation de Simonet! Il est connu pour ses positions extrémistes et une manipulation des faits afin de présenter les Hutus en général comme des génocidaires!

Voilà les témoins et les enquêteurs qui vont se succéder à la barre pour un tribunal fantoche à Paris le 27 septembre avec comme accusé le système CNDD FDD! Comme nous le voyons, ces personnages sont les véritables initiateurs de ce tribunal dit d’opinion mais qui compte médiatiser « le procès » et pousser les partenaires du Burundi en Occident à ne pas changer leur position hostile à Nkurunziza. Ces imposteurs ne visent qu’à créer la confusion et dresser de nouveau l’opinion occidentale contre Bujumbura. Ils sont partisans de cette tendance qui met en avant la coloration ethnique du conflit burundais au lieu de s’incliner devant l’exploit du régime de Bujumbura qui a su gérer la crise et limiter les soulèvements à connotation ethnique.

Il est clair que ces individus sont derrière les violences dans les quartiers de Bujumbura et qu’ils collectent des fonds pour financer les jeunes désœuvrés qui lancent des grenades et tirent sur les forces de l’ordre. Ils ne méritent pas que la France leur serve de tremplin pour propager leur venin de la haine. Mais c’est à la diplomatie burundaise d’agir et à la diaspora de France, éprise de vérité, de s’impliquer pour faire entendre la voix de la majorité silencieuse depuis le début de l’insurrection en avril dernier. Ce tribunal est une contrefaçon de la justice et une diversion car les crimes contre les droits de l’homme ou contre l’humanité relèvent de la compétence des États ou du Tribunal Pénal International sis à La Haye aux Pays Bas.

Editeurs B-24