Monseigneur Evariste Ngoyagoye
Des jours passent, des mois passent sans nouvelles de Monseigneur Evariste Ngoyagoye, le pasteur patron du diocèse de Bujumbura. Il ne se manifeste plus aux près de ses brebis et cela alimente bon nombres de questionnement. A-t-il déserté son diocèse ? A-t-il fuit le Burundi ? Burundi-24.com a fait des investigations qui éclairent l’opinion sur la face cachée de Monseigneur Evariste Ngoyagoye.
Au-delà de sa haine envers le régime de Nkurunziza, au-delà de sa malhonnêteté pastorale, Evariste Ngoyagoye est parmi les nostalgiques des régimes de Micombero, Bagaza et Buyoya. Malheureusement pour lui o temperas, o mores ! Qui peut oublier son soutien indéfectible dans les années de conflits armés envers les ex forces armées burundaises (FAB) pour mater toute personne sympathisant du mouvement CNDD-FDD dans le diocèse de Bubanza où il était évêque? Qui peut oublier les simulacres d’attentat contre sa personne qu’il a montés de toute pièce au mois de mai 2015 à l’Eglise Mont Sion de Gikungu ? Qui peut ignorer qu’il était parmi les catalyseurs ou plutôt le Dalaï-lama de l’insurrection dans les quartiers contestataires du mandat de Pierre Nkurunziza ? Il a menti au Vatican qu’un génocide allait se commettre au Burundi, il a menti au Vatican que Pierre Nkurunziza est anticatholicisme, il a menti au Vatican que toute la population burundaise est contre le CNDD-FDD. Maintenant qu’il est rattrapé par ses mensonges et par ses manigances, il se faufile en Europe, on l’entend en Belgique quelque part à Bruxelles chez les pères blancs pour se ressourcer. A-t-il compris le proverbe latin « vox populi, vox dei »? Apparemment non, car il continue à croire aux miracles du CNARED, le faux messie de ceux qui sont aux abois politiquement.
Certes, Monseigneur Evariste est libre de prendre position, mais il doit savoir que le comportement moyenâgeux n’est plus d’actualité, en plus il faut savoir rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. C’est d’ailleurs ce que les chrétiens catholiques du diocèse de Bujumbura ne comprennent pas , un évêque qui est sensé être au dessous de la mêlée, un évêque qui est supposé être médiateur, qui ose rejoindre les partis d’opposition pour lutter contre les institutions élues démocratiquement ne mérite mieux que de déposer ses costumes sacerdotaux, il a perdu le sens d’orientation chrétienne, il a perdu la boussole or seuls les djihadistes confondent la religion et la lutte politique. Va-t-il alors entrer dans le djihadisme catholique au Burundi ? Quoi qu’il arrive, le retour de Ngoyagoye Evariste à Bujumbura n’est pas pour bientôt car il aurait été déçu, il croyait que le pouvoir de Pierre Nkurunziza était fini et il s’aperçoit que même les roses peuvent pousser parmi les épines.
Bacinoni Roberto