Des chrétiens du diocèse de Bujumbura accusent Monseigneur Evariste Ngoyagoye d ‘avoir perdu la boussole

Monseigneur Evariste Ngoyagoye

Des jours passent, des mois passent sans nouvelles de Monseigneur Evariste Ngoyagoye, le pasteur patron du diocèse de Bujumbura. Il ne se manifeste plus aux près de ses brebis et cela alimente bon nombres de questionnement. A-t-il déserté son diocèse ? A-t-il fuit le Burundi ? Burundi-24.com a fait des investigations qui éclairent l’opinion sur la face cachée de Monseigneur Evariste Ngoyagoye.

Nul n’ignore la position de l’Eglise catholique du Burundi en rapport avec les élections qui viennent de se dérouler au Burundi. L’Eglise catholique a tout fait pour montrer son impressionnante denture à l’image d’une lionne affamée. Non, pardon, il faut éviter les amalgames, on ne peut pas quand même dire que c’est l’Eglise catholique du Burundi qui est contre la volonté du peuple, car qui dit Eglise suppose l’assemblée de tous ceux qui ont la foi en Jésus-Christ et cette assemblée regroupe les prêtres, les religieux, les religieuses, mais aussi les mères et les pères de familles, les enfants, les hommes et les femmes catholiques qui ont la foi en Jésus-Christ. Or la grande majorité de tout ce monde de l’Eglise catholique du Burundi s’est exprimée à travers les urnes lors des élections précédentes, ce qui prouve que finalement ce ne sont que quelques prêtres qui sont hostiles à la volonté de leurs propres fidèles. Parmi ces prêtres qui sont régulièrement à contre courant de la volonté du peuple Burundais et des directives papales, figure Monseigneur Evariste Ngoyagoye. Plutôt que de gérer de manière catholique les défis du moment qui hantent son diocèse notamment l’homosexualité, la sexualité des prêtres, l’avortement, les fidèles qui diminuent graduellement etc.. Monseigneur Evariste Ngoyagoye s’intéresse plutôt à la politique.

Au-delà de sa haine envers le régime de Nkurunziza, au-delà de sa malhonnêteté pastorale, Evariste Ngoyagoye est parmi les nostalgiques des régimes de Micombero, Bagaza et Buyoya. Malheureusement pour lui o temperas, o mores ! Qui peut oublier son soutien indéfectible dans les années de conflits armés envers les ex forces armées burundaises (FAB) pour mater toute personne sympathisant du mouvement CNDD-FDD dans le diocèse de Bubanza où il était évêque? Qui peut oublier les simulacres d’attentat contre sa personne qu’il a montés de toute pièce au mois de mai 2015 à l’Eglise Mont Sion de Gikungu ? Qui peut ignorer qu’il était parmi les catalyseurs ou plutôt le Dalaï-lama de l’insurrection dans les quartiers contestataires du mandat de Pierre Nkurunziza ? Il a menti au Vatican qu’un génocide allait se commettre au Burundi, il a menti au Vatican que Pierre Nkurunziza est anticatholicisme, il a menti au Vatican que toute la population burundaise est contre le CNDD-FDD. Maintenant qu’il est rattrapé par ses mensonges et par ses manigances, il se faufile en Europe, on l’entend en Belgique quelque part à Bruxelles chez les pères blancs pour se ressourcer. A-t-il compris le proverbe latin « vox populi, vox dei »? Apparemment non, car il continue à croire aux miracles du CNARED, le faux messie de ceux qui sont aux abois politiquement.

Certes, Monseigneur Evariste est libre de prendre position, mais il doit savoir que le comportement moyenâgeux n’est plus d’actualité, en plus il faut savoir rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. C’est d’ailleurs ce que les chrétiens catholiques du diocèse de Bujumbura ne comprennent pas , un évêque qui est sensé être au dessous de la mêlée, un évêque qui est supposé être médiateur, qui ose rejoindre les partis d’opposition pour lutter contre les institutions élues démocratiquement ne mérite mieux que de déposer ses costumes sacerdotaux, il a perdu le sens d’orientation chrétienne, il a perdu la boussole or seuls les djihadistes confondent la religion et la lutte politique. Va-t-il alors entrer dans le djihadisme catholique au Burundi ? Quoi qu’il arrive, le retour de Ngoyagoye Evariste à Bujumbura n’est pas pour bientôt car il aurait été déçu, il croyait que le pouvoir de Pierre Nkurunziza était fini et il s’aperçoit que même les roses peuvent pousser parmi les épines.

Bacinoni Roberto