Le Conseil national de la communication (CNC) promet d’interroger la loi et prendre des mesures qui s’imposent contre de la Radio France internationale (RFI) suite à la diffusion d’une émission dont l’invité était Marguerite Barankitse qui avait l’intention de ternir l’image du Burundi. Cela ressort du point de presse animé le lundi 3 juin 2019 par Nestor Bankumukunzi, président du CNC.
Selon Nestor Bankumukunzi, le dimanche 2 juin 2019, entre 12h et 13h, heure de Bujumbura, la RFI a diffusé un entretien dont l’invité était Marguerite Barankitse. L’entretien était notamment conduit par une journaliste de RFI, Sophie Malibeau. De nombreux auditeurs de la RFI et le service de monitoring du CNC ont alerté le Conseil sur le manque de professionnalisme de la journaliste. Après vérification, le bureau exécutif du CNC fait le même constat que les auditeurs de la RFI.L’invitée en exil a visiblement l’intention de ternir l’image du Burundi et de ses institutions en procédant par des mensonges, injures graves et outrages au chef de l’Etat.
Malheureusement, la journaliste qui conduisait l’entretien n’a pas eu le moindre réflexe de poser des questions de contrepoids et le déséquilibre était flagrant en violation de la loi régissant la presse.D’emblée, le CNC s’interroge sur les raisons profondes d’une telle démarche et se donne le temps de l’analyser minutieusement, à la lumière de la loi, les manquements professionnels de la RFI à travers cet entretien.
M. Bankumukunzi a signalé que la RFI avait déjà eu deux mises en garde de la part du régulateur des médias burundais.« Au regard de cette attitude plutôt récidiviste, de la part de la RFI, le CNC promet d’interroger la loi et prendre des mesures qui s’imposent qui seront communiquées au moment opportun », a conclu le président du CNC.
Eric Mbazumutima, http://www.ppbdi.com