Des marionnettes au service des détracteurs du peuple burundais

Ouvrons cet éditorial par ces quelques questions : Pourquoi certains pays de l’Union européenne s’attachent-ils tant à déstabiliser le peuple burundais et les institutions démocratiquement élues ? Pourquoi le Burundi y est constamment décrit comme un pays en mal de paix et de sécurité ? Pourquoi ces mêmes pays, notamment la Belgique et la France, s’emploient-ils énergiquement à obtenir de la Communauté internationale des sanctions contre le Burundi ? Pourquoi cherche-t-on à faire échouer par des manœuvres secrètes les élections de 2020 ? Pourquoi cette vive hostilité à l’égard du peuple burundais, guidé par le seul souci de consolider la paix et la sécurité dans l’objectif d’un développement national intégral durable ?

Telles sont les questions qui, parmi tant d’autres, se posent au regard de ce sentiment poussé d’inimitié manifestée par certains pays de l’Union européenne, la Belgique et la France en tête. Il est à rappeler qu’après l’échec, le 28 mai dernier, de la réunion sur le Burundi, ces deux pays ont tenté, mais sans succès, d’obtenir de la part du Conseil de sécurité de l’Onu la tenue d’une autre réunion en chambre fermée. Même si, encore une fois, la vérité a eu raison d’eux, chacun sait que d’autres manœuvres secrètes ne manqueront pas d’être tentées, tant il leur déplaît de voir le peuple burundais construire sereinement son avenir en veillant jalousement à sa souveraineté obtenue au prix d’immenses sacrifices.

A la veille de l’échéance électorale de 2020, les détracteurs du peuple burundais sont demeurés dans la même logique déstabilisatrice  en redoublant de férocité. Du côté français, TV5 Monde et RFI ont repris leur campagne médiatique d’intoxication contre le Burundi, en prêtant  tout récemment leurs micros aux marionnettes de certains pays membres de l’Union européenne, c’est-à-dire ces Burundaises et Burundais acquis à leur cause et qu’ils manipulent facilement à leur guise. Le cas le plus récent est celui de Maggy Barankitse qui, sur les antennes de RFI, a dit des contre-vérités sur le Burundi que ceux qui sont au fait de la réalité burundaise ne peuvent tolérer.

Du côté belge, c’est le même son de cloche, les médias se mettant régulièrement  et délibérément à l’écoute des marionnettes belges dont les contre–vérités sont reprises tout aussi délibérément, dans des déclarations et autres rapports insultants sur le Burundi, son peuple et ses leaders. Jusque quand cette campagne médiatique d’intoxication qui se manifeste également dans les médias occidentaux en ligne?

Jusque quand ces mensonges par médias interposés dont le dernier en date parle du Secrétaire général du parti  CNDD – FDD en train de distribuer, samedi dernier, à Kirundo, des talkies-walkies  aux Imbonerakure, alors qu’au même moment, il se trouvait en mission de travail à Bururi, à l’autre bout du pays ? Certains médias des pays membres de l’Union européenne seraient–ils devenus des supports de mensonges? Nous ne pouvons répondre que par l’affirmative.

Événement d’importance nationale tant attendu par le peule burundais, l’échéance électorale  de 2020 permettra de montrer ce qu’est réellement le Burundi, c’est–à–dire, autre chose que ce sombre tableau que ses détracteurs ne cessent de présenter au monde. Qui gagnera? Naturellement, le peuple burundais.            

Louis KAMWENUBUSA