Dans une déclaration sortie le mardi 15 septembre 2015, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD) condamne les attaques ciblées qui deviennent monnaie courante.
« La politique de tueries n’a pas de place dans un système démocratique », stipule la déclaration lue par le porte-parole du parti CNDD-FDD Gélase Ndabirabe. Dans cette même déclaration, le Parti CNDD-FDD condamne avec fermeté ces attaques qui semblent se perpétuer. Selon leurs chronologies, au mois de mai 2015, assassinat de Zed Feruzi, président du parti UPD Zigamibanga ; au mois de Juillet, le lieutenant colonel Dismas Sindaye a été blessé par fusillade ; en date du 2 Août 2015, le lieutenant-général Adolphe Nshimirimana a été assassiné par une attaque à la roquette ; tandis qu’en date du 15 août, ils ont assassiné le colonel Jean Bikomagu; le 7 septembre 2015, assassinat du porte-parole de UPD Zigamibanga, Patrice Gahungu ; le 11 septembre 2015, le général-major Prime Niyongabo, chef d’Etat-major général de l’armée burundaise a failli être assassiné dans un attentat à la roquette qui a emporté trois militaires de sa garde et deux assassins.
Pour cela, le parti CNDD-FDD s’associe à ceux qui sont en train de perdre les leurs. Il saisit cette opportunité pour remercier Dieu, soutenir et encourager le chef d’Etat-major général de la FDN, Prime Niyongabo, dans sa mission et pour avoir échappé à l’attentat. Il demande que tous les assassins où qu’ils soient, soient arrêtés et punis conformément à la loi. « Le gouvernement doit saisir la police internationale(Interpol) », dit la déclaration. Quant à l’opposition radicale et ses suppôts, le parti CNDD-FDD l’appelle à cesser immédiatement les assassinats sélectifs. « Le dialogue ne peut effacer ni les actes de terrorisme ni ceux de génocide », souligne la déclaration.
La déclaration termine par encourager tous les burundais et les bagumyabanga en particulier à rester calmes et sereins. L’ennemi veut passer par cette porte pour détruire le CNDD-FDD et la nation entière. A la communauté nationale et internationale, de retirer la décision de suspendre les projets et appuis budgétaires initialement alloués au Burundi car le gouvernement de large ouverture a été mis en place.
Blandine Niyongere – PPBDI
Burundi