La diaspora parmi les partenaires jugés importants dans la mise en œuvre du plan décennal de développement du Burundi

 

L’édition 2019 de la semaine de la diaspora burundaise aura lieu du 22 au 26 juillet, sous le thème central de la « Diaspora, partenaire important pour la mise en œuvre du plan national du développement » multisectoriel (2018-2027), a-t-on appris, jeudi, d’une note du ministère burundais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Les ambassades, les Consuls généraux et honoraires du Burundi dans différents pays ont été instruits de mobiliser la diaspora pour la réussite de la semaine, instituée depuis 2014.

Le programme indique que la semaine sera ouverte officiellement par le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, dans un Palace des abords du Lac Tanganyika.

La semaine sera meublée par des exposés thématiques et des visites, sur terrain, des réalisations de quelques membres de la diaspora burundaise.

Parmi les exposés attendus figure celui en rapport avec les expériences sénégalaise et marocaine dans la gestion de leurs diasporas respectives.

Contrairement à ces deux pays africain et maghrébin à la longue expérience dans la gestion et la rentabilisation de la diaspora, le Burundi ne s’est dotée d’une politique nationale de la diaspora et de migration que depuis peu.

L’objectif général de la nouvelle politique est de « prendre en compte les besoins et les aspirations de la diaspora, de maximiser sa contribution au développement du pays ».

Des chiffres récents de la Banque mondiale (BM) indiquent que l’apport de la diaspora burundais à l’économie nationale reste faible par rapport aux autres diasporas de la sous-région.

Les diasporas réunies des six pays de la Communauté d’Afrique de l’est ont transféré un montant de plus de 17 milliards de dollars américains, entre 2013 et 2018, selon la BM.

Le Kenya arrive en tête avec des transferts de sa diaspora de l’ordre de 10,7 milliards de dollars, suivi de l’Ouganda, pour un montant de 6,2 milliards, du Soudan du Sud, pour 2,8 milliards, de la Tanzanie, pour 2,3 milliards, du Rwanda, pour 1,1 milliard et du Burundi, pour seulement 257 millions de dollars américains.

Dans les six pays réunis, le volume des transferts a augmenté de 60%, passant de 2,8 à 4,6 milliards de dollars, entre 2013 et 2018, selon le même rapport de la Banque Mondiale. Pana