Ce que je pense

La petite brouille entre le gouvernement du Burundi et l’ambassadeur du Royaume de Belgique dans ce pays traduit à mon avis un ras le bol. Il y avait longtemps que les actes inamicaux et de provocation de la part de cet Ambassadeur commençait à faire des vagues dans les relations entre les deux pays. Récapitulons:

1 Sur instigation de cet Ambassadeur la Belgique qui était le principal partenaire du processus électoral suspend son appuis, ceci au moment crucial de l’organisation des élections. N’eut été la promptitude et la détermination du peuple Burundais il est clair que le processus électoral aurait été compromis. Je n’oses imaginer les conséquences d’un tel acte.

2 Dans la tourmente de la désignation du candidat du CNDD-FDD, la Belgique va se faire remarquer par une attitude arrogante et à la limite de la provocation en s’immisçant de manière intempestive dans le processus de désignation. Visiblement elle avait son champion qui hélas n’a pas rencontré l’adhésion des militants du parti de l’aigle.

3 Lorsque le candidat de la Belgique échoua et se fit humilié lors du congrès du 26 avril, en guise de consolation ce dernier avec ses acolytes qui avaient trouvé refuge dans le Royaume des Belges eurent droit à un accueil avec les honneurs des officiels Belges. Une véritable manière de narguer les autorité de Bujumbura et le peuple Burundais.

4 Lors du putsch du 13 mai l’attitude ambiguë de la Belgique à l’égard des putschistes viendra renforcer encore plus la sensation chez une bonne partie des Burundais que le représentant de Sa Majesté ne voulait pas du bien pour leur pays. Au moment ou les autres chancelleries des autres pays étaient unanimes pour condamner ce coup de force, le silence belge parut comme une bénédiction pour les putschistes.

5 Au moment où des mandats d’arrêts ont été lancés contre les auteurs du putsch en cavale, on les voit se pavaner sur les radios et télévision belges notamment TV5. Ils ne se donnent pas la peine de cacher leur sentiment belliqueux à l’égard de leur pays natal. Les autorités belges ne font rien pour arrêter cette spirale de la violence qui prend racine sur leur territoire.

6 La totalité de toutes les personnes impliquées dans la déstabilisation du Burundi et de ses institutions se trouve en Belgique ou fait des va et vient dans ce pays sans la moindre inquiétude.

Il y a lieu de prolonger la liste mais on s’en tient à ça.