Marche pour la liberté de la presse : Une introduction tardive de la demande

Marche pour la liberté de la presse : Une introduction tardive de la demande
mercredi 30 avril 2014 par Jean Ikoraneza

Etant donné que la loi régissant les marches et manifestations publiques exige aux organisateurs d’introduire une demande écrite adressée à l’autorité municipale ou provinciale dans un délai de 48 heures, le maire de la ville de Bujumbura, Ir Saidi Juma a interdit, ce mardi 29 avril 2014, la marche-manifestation organisée par l’Union Burundaise des Journalistes (UBJ) en sigle, parce que son président, l’introduction de la demande a été faite tardivement.

La lettre de demande est parvenue aux services de la mairie le soir du lundi 28 avril 2014. Soit moins de 24 heures avant, apprend-on de son porte-parole Candide Kazatsa. A cela s’ajoute l’incompétence du président de l’Ubj, d’introduire la demande dont le pouvoir revient au comite de pilotage qui dépend du ministère de l’information et la communication. L’autorité municipale précise qu’elle n’a rien contre les journalistes, mais demande seulement le respect de la loi. Que cette interdiction serve de leçon, pour que cela ne se reproduise plus. De même, les journalistes de leur côté, disent qu’ils ne sont pas du tout contre les pouvoirs publics, raison pour laquelle, ils ont obtempéré aux ordres donnés en abandonnant la marche-manifestation. Il convient de rappeler que la célébration de la semaine dédiée à la liberté de la presse se poursuit , jusqu’à samedi 03 mai 2014.