Le Porte-parole du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique a répondu lundi 19 août 2019 aux questions de la presse au moment où dans la nuit du dimanche 18 août 2019, les membres du parti « Congrès national pour la liberté » (CNL) dans la province de Muyinga sont tombés dans une embuscade et qui a remporté la vie de l’un d’eux.
Répondant aux questions des journalistes, le Porte-parole du Ministère de l’intérieur Tharcisse Niyongabo a précisé qu’il n’y a pas d’intolérance politique au Burundi mais qu’il y ait des malfaiteurs qui tentent de déstabiliser la sécurité a- t- il précisé.
Tharcisse Niyongabo a indiqué que les partis politiques cohabitent pacifiquement partout dans le pays. Ce que nous observons aujourd’hui, ce sont des malfaiteurs qui commettent des forfaits ici et là et nous demandons à la quadrilogie de travailler en synergie pour que ces fauteurs de troubles puissent être appréhendés et jugés en flagrance devant la justice burundaise a-t-il insisté.
Selon Tharcisse Niyongabpo, l’allure de ces forfaits n’est pas inquiétante parce qu’au niveau du ministère de l’intérieur ils n’ont pas encore reçu ou connu aucun leader qui aurait mandaté l’un de ces membres pour commettre de tels forfaits, ce sont des actes qui sont commis individuellement et par conséquent la responsabilité est personnelle et non au compte du parti, a précisé le porte-parole du ministère de l’intérieur.
Pour le cas des provinces de Bujumbura et Muyinga, Tharcisse Niyongabo félicite la quadrilogie des différentes provinces. Que ce soit à Bujumbura ou à Muyinga, ces fauteurs de troubles ont été attrapés, et d’après les informations en provenance de Muyinga, ces derniers ont été attrapés et ils seront jugés en flagrance a-t- il poursuivi.
Néanmoins, il déplore le décès d’un membre du CNL qui a succombé suite à l’ambuscade tendue aux membres du parti CNL qui rentraient aux cérémonies d’inauguration de leur permanence en province de Muyinga.
Concernant la relation entre l’administration à la base et les leaders locaux du parti CNL en particulier par rapport aux permanences qu’on détruit ou dont on refuse l’implantation, Tharcisse Niyongabo a indiqué que le parti CNL cohabite pacifiquement avec l’administration, précisant que le cas isolés de confrontation sont commis individuellement.
En ce qui concerne l’implantation des permanences au niveau provincial et communal, le porte-parole a rappelé l’article 39 de la loi régissant les partis politiques au Burundi stipulant que toute installation de représentation locale d’un parti politique doit faire l’objet d’une déclaration adressée au Gouverneur de province et à l’administrateur communal concernés.
Tharcisse Niyongabo invite alors les Représentants des partis politiques au niveau local de consulter les administratifs locaux pour trouver et se convenir sur un endroit neutre qui ne peut pas compromettre ou perturber la sécurité publique.
Par BIGIRIMANA Raphaël