Il y e n a qui se complaisent dans l’autolacération et ne manquent pas une occasion pour jeter du fumier sur leur maman le Burundi. Il parait que le FMI vient de décreter que le Burundi est le plus pauvre du monde. Le FMI est dirigé par la française Lagarde, et l’on sait que les français ne nous aiment pas, même si nous aimons leur langue (qui nous fait tant de mal). Le blanc, nous le connaissons bien, met comme dénominateur commun à chaque chose, l’argent. Le Burundi gagne peu, mais cela ne signifie pas qu’il est moins heureux.
Les burundais vivent sous un des climats les meilleurs du monde, c’est-à-dire 20 degrés en moyenne, toute l’année; un printemps perpétuel. Nous n’aurons jamais besoin de gas de chauffage. Nous avons une ou plusieurs sources d’eau au pied de chaque colline. Nous avons une seule langue et nous pouvons nous comprendre du nord au sud, de l’est à l’ouest (les belges non !). Quand le démon ne s’agite pas, les gens rient et sont pleins de joie. Allez voir les faces des français dans leurs trains ou dans les rues, elles sont obscures: ils ont peut-être de l’argent en poche, mais ils ne sont pas heureux.
Qu’est-ce que cela veut dire être le dernier du monde ? Pour l’argent, peut-être, mais pour le bonheur, mesurons-nous.
Publié le 28 octobre 2015Auteur jumaine